La coopération scientifique et technologique sino-française, partie intégrante du partenariat de coopération stratégique global entre les deux pays, s'est développé de manière efficace, sur la base des principes de l'égalité et des avantages réciproques, sans cesser de s'améliorer.
Yao Weike, directeur général adjoint du Département de la coopération internationale du ministère chinois des Sciences et Technologies, a fait cette remarque mardi après-midi lors d'un forum célébrant le 30e anniversaire de l'Accord intergouvernemental de coopération scientifique et technologique entre la Chine et la France à Beijing.
Cet accord, signé le 21 janvier 1978 par les anciens ministres des Affaires étrangères chinois et français Huang Hua et Louis de Guiringaud, était le premier accord intergouvernemental signé entre la Chine et les pays occidentaux en matière de coopération scientifique et technologique, a indiqué Yao Weike.
Dans le cadre de cet accord, plusieurs comités conjoints de coopération scientifique et technologique ont été créés grâce aux efforts des deux gouvernements. Le Comité conjoint de coopération scientifique et technologique sino-français a organisé un total de douze réunions, et plus de 700 projets de coopération couvrant les domaines agricole, biotechnologique, environnemental, chimique, informatique et automobile, ont été achevés.
En outre, le programme sino-français de Recherches Avancées (PRA), impliquant la recherche de techniques avancées en biotechnologie, biomédecine, matériaux, environnement et informatique, a été mis en place en 1991. Le laboratoire franco-chinois d'informatique, d'automatique et de mathématiques appliquées (LIAMA) a été créé en 1997, devenant ainsi la première plate-forme de recherche scientifique à long terme entre la Chine et la France, mais aussi entre la Chine et l'étranger.
Dans le secteur automobile, la Chine et la France ont signé en 2007 un accord encourageant la recherche sur les moteurs électriques, démontrant la détermination du gouvernement chinois à résoudre les problèmes énergétiques. La mise en service de voitures à moteur électrique à Beijing au cours des Jeux olympiques a contribué davantage à l'amélioration de la qualité de l'air de la capitale chinoise.
La coopération scientifique sino-française s'est également manifestée par la création du Laboratoire franco-chinois de physique des particules, du Laboratoire sino-français de biologie des cellules embryonnaires des mammifères, et du Pôle sino-français de génomique et des sciences du vivant.
Yao Weike a appelé à renforcer la coopération entre les zones de hautes technologies chinoises et des groupes français, et entre les instituts de recherche et les universités des deux pays, à faire progresser le dialogue sur les méthodes scientifiques de gestion et à partager les expériences en la matière.
Le conseiller pour la Science et la Technologie de l'ambassade de France en Chine Yves Miaux, des officiels du ministère chinois des Sciences et Technologies, ainsi que des représentants d'entreprises françaises étaient aussi présents à ce forum.
Mardi soir, le ministre chinois des Sciences et Technologies Wan Gang et l'ambassadeur français Hervé Ladsous ont participé à une cérémonie de remise des prix, lors de laquelle six
Français ont été honorés pour leurs contributions à la coopération scientifique et technologique sino-française. |