Grâce à la politique du planning familial menée depuis ces 30 dernières années, le taux de natalité n'a cessé de diminuer. Le Bureau d'Etat des Statistiques a enregistré une baisse de 400 millions de naissances sur l'ensemble du pays. Le 3 novembre, il a publié un rapport sur les accomplissements réalisés depuis ces 30 dernières années en termes de développement économique et de progrès social.
Selon ce rapport, la pression de la croissance rapide de la population s'est ainsi relâchée. Les chiffres de «1,3 milliard» de Chinois et de « 6 milliards» de personnes dans le monde ont ainsi pu être reportés de quatre ans.
Selon ce rapport, le taux d'accroissement naturel de la population est passé de 12,0‰ en 1978 à 5,2‰ en 2007 ; la population totale, de 962,59 millions de personnes fin 1978 à 1,32 milliard en 2007 ; la croissance annuelle a diminué de 0,9 point de pourcentage par rapport à celle précédant le lancement de la politique de réforme et d'ouverture. L'accroissement démographique est entré dans une période stable.
La proportion de la population chinoise par rapport à la population mondiale est passée de 22,2% en 1980 à 20,1% en 2007. En ce qui concerne la croissance annuelle moyenne, la proportion de la Chine est, quant-à-elle, passée de 18,4% à 10,3%.
D'après le rapport, le recul de l'accroissement démographique a fortement atténué la pression de l'emploi. La Chine possède la plus importante population et main d'œuvre du monde. Une des contradictions auxquelles fait face depuis plusieurs années son développement économique et social est l'excès de l'offre de main d'œuvre par rapport à la demande. Si l'accroissement démographique n'avait pas été efficacement contrôlé, la Chine aurait dû résoudre le problème de l'accès à l'emploi pour 400 millions de personnes supplémentaires. Tout ceci aurait rendu le problème du chômage plus aigu et aurait affecté l'harmonie ainsi que la stabilité de la société. |