Dans la préface de sa « Critique de l'économie politique », Marx a indiqué : « Dans la production sociale de leur existence, les hommes entrent en des rapports déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté, rapports de production qui correspondent à un degré de développement déterminé de leurs forces productives matérielles. L'ensemble de ces rapports de production constitue la structure économique de la société, la base concrète sur laquelle s'élève une superstructure juridique et politique et à laquelle correspondent des formes de conscience sociales déterminées. » L'interaction favorable entre le modèle et le système chinois traduit un rapport approprié entre les activités de production matérielle et la superstructure ; il s'agit là d'une innovation majeure du concept de développement marxiste.
Le modèle de développement de chaque pays a ses propres caractéristiques distinctes et contient de l'expérience de l'extérieur. Tous les modèles satisfaisants sont ouverts et tolérants, et attachent de l'importance aux réalisations de différentes civilisations humaines. Le modèle chinois est à la fois le fruit de la sagesse du peuple chinois et l'intégration des acquis de différentes civilisations à la suite de l'ouverture sur l'extérieur. La Chine ne refuse jamais d'apprendre de l'expérience des autres, mais se refuse à imposer son propre modèle aux autres. Comme tous les autres, le modèle et le système de la Chine ne sont pas parfaits et ont des imperfections et insuffisances face à divers défis intérieurs et extérieurs. Ce sont des lacunes apparues au cours du développement et une question survenue dans le processus historique. L'important est que la société chinoise ait les forces et mécanismes nécessaires et que le PCC, le gouvernement et le peuple chinois puissent regarder les problèmes en face, poursuivre la réforme, résoudre les problèmes au cours du développement et se développer à travers la résolution des problèmes. En vue de construire un monde harmonieux, les pays du monde sont invités à améliorer leurs modèles de développement et leurs systèmes en conformité avec leurs réalités nationales, et à mener à bien les affaires de leurs propres pays à travers l'inspiration mutuelle, les échanges et la complémentarité mutuelle, pour promouvoir conjointement la cause du progrès humain.
(L'auteur est un ancien vice-président de la CCPPC)
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