Cinquante ans de construction, surtout depuis le début de la réforme et de l'ouverture en 1978, ont permis au Tibet de transformer son économie de « receveur de sang » en « producteur de sang ». En 1988, le gouvernement local du Tibet a connu ses premières recettes financières. Celles-ci ont dépassé 100 millions de yuans en 1992 et touché 200 millions en 1993. En 2005, elles ont dépassé 1,43 milliard de yuans, soit une augmentation de 19,5 % par rapport à 2004 selon les prix comparables, dont les recettes budgétaires ordinaires, 1,2 milliard (+20,1 %). En même temps, les dépenses financières étaient de 18,92 milliards de yuans (+39 %) dont les dépenses budgétaires, de 18,55 milliards (+38,6 %).
En 2001, le revenu fiscal du Tibet n'était que de 887 millions de yuans, tandis qu'il a atteint 1,58 milliard en 2005, soit une augmentation de 295 millions (+23 %) sur la base des prix comparables. En 2001, seulement 50 bureaux fiscaux au niveau de district ont réalisé un revenu fiscal d'un million de yuans ; en 2005, tous les bureaux ont dépassé ce chiffre dont 24 ont dépassé 5 millions et 14 ont dépassé 10 millions. Entre 2001 et 2005, le fisc du Tibet a perçu au total 5,87 milliards de yuans d'impôt et réalisé une croissance annuelle de 14 % qui a dépassé la vitesse de croissance du PIB, représentant 6,2 % du PIB (94,6 milliards de yuans) de la même période. Cela a appuyé une augmentation stable des recettes financières du Tibet et promu un développement rapide de l'économie et de la société tibétaines.
Recettes et dépenses financières locales du Tibet (2001-2005)
Unité : 100 millions de yuans
Année |
Recettes |
Revenu fiscal |
Dépenses |
2001
2002
2003
2004
2005 |
7,38
8,73
10,03
11,99
14,33 |
5,07
5,36
6,54
7,19
8,13 |
106,21
139,89
148,20
136,07
189,16 |
Pendant les cinq années à venir, le Tibet vise des recettes financières locales réalisant une augmentation annuelle de 15 % pour atteindre 2,41 milliards de yuans en 2010, soit le double de 2005 ; et des dépenses globales de 31,61 milliards de yuans, soit une augmentation de 71 % par rapport à 2005. |