Le 14ème Dalaï Lama, considéré comme un "leader spirituel" par certains médias occidentaux, est en fait une figure politique qui n'a jamais abandonné l'idée d'obtenir "l'indépendance du Tibet", a déclaré vendredi un tibétologue.

"Le dépeindre comme un 'leader spirituel' est complètement fallacieux, » a déclaré Renzhen Luose, natif tibétain du comté de Yajiang, préfecture autonome tibétaine de Ganzi, dans la province du Sichuan, qui exerçait autrefois la profession de directeur de l' Institut des études tibétaines de la province.

Le "gouvernement tibétain en exil" a amendé son projet de " Constitution" de 1963 en 1991, qualifiant expressément le Tibet de "nation indépendante", où tous les dossiers doivent être approuvés par le Dalaï Lama avant de devenir effectif, et sur le site Internet officiel du Dalaï Lama, un "projet pour un système politique futur" énonce les projets de "Construction politique" et "d'établissement de liens avec les Nations Unies", a indiqué le tibétologue.

Tout ceci prouve que les affirmations du Dalaï Lama selon lesquelles il n'a jamais cherché à obtenir l'indépendance ne sont que mensonges, a souligné le tibétologue, qui est également consul au consulat général de Chine à New York.

Né et élevé dans une région tibétaine, Renzhen Luose a déclaré avoir gardé des contacts avec des Tibétains, visité presque toutes les régions où habitent des communautés tibétaines et travaillé à différents niveaux des gouvernements. Il a publié des dizaines de recherches sur les origines ethniques des Tibétains et sur l' origine et l'évolution de la question tibétaine.

"Ayant moi-même été acteur et témoin des changements au Tibet et dans les autres régions avec des communautés tibétaines, je pense être plus qualifié que le Dalaï Lama pour commenter la situation actuelle au Tibet, » a-t-il conclu.