Les traités historiques signés par la Chine et des pays étrangers donnent une preuve éloquente de la souveraineté de la Chine sur le Tibet, a affirmé mardi 22 avril un expert en science politique à l'Université de New York.
"La Chine a exercé ses droits de la souverainété sur le Tibet depuis le 13e siècle", a évoqué le Dr James Hsiung lors d'un seminaire organisé par le Conseil des associations sino- américaines.
La Grande-Bretagne et la Chine ont signé le 13 septembre 1876 l'accord de Cheffoo, en vertu duquel le Royaume-Uni devait obtenir la permission de la Chine pour envoyer une mission d'exploration au Tibet, a précisé Dr Hsiung.
"Le seul fait qu'un Etat étranger, en l'occurrence, la Grande- Bretagne, a signé avec la Chine des traités concernant le Tibet, au lieu de le signer directement avec la région elle-même, indique que les droits de la souverainété de la Chine sur le territoire sont internationalement reconnues", a-t-il ajouté.
Dans la Convention anglo-russe de 1907, la Grande-Bretagne et la Russie ont promis de ne pas s'engager dans les négociations directes avec le Tibet sans l'approbation de la Chine, a affirmé Dr Hsiung citant un autre exemple.
Les règlements respectant le commerce au Tibet que la Chine et la Grande-Bretagne ont signés le 20 avril 1908 ont également reconnu clairement l'autorité de la Chine sur le Tibet, a poursivi l'expert Hsiung.
"Par conséquent, du point de vue du droit international et des traités habituels, la réclamation de la Chine sur le Tibet est absolument imprenable", a conclu Dr Hsiung. |