Le vice-Premier ministre Li Keqiang a avancé jeudi, lors du sommet du Forum économique mondial à Davos, dans l'est de la Suisse, une proposition de cinq points pour promouvoir le redressement et le développement durable de l'économie mondiale, après la crise financière.
"D'abord, nous devons continuer à travailler ensemble et surmonter la crise. Dans le cadre de la mondialisation, les économies de tous les pays sont interdépendantes et mutuellement soutenantes", a déclaré le vice-Premier ministre chinois.
Les politiques d'un pays peuvent affecter celles d'autres. Les récentes réponses concertées de différents pays ont réduit l'impact grave de la crise financière mondiale et ont empêché la survenue d'une sérieuse récession, a-t-il fait savoir.
Néanmoins, la crise n'est pas encore terminée et le redressement économique demeure faible. La coopération continue entre des pays est nécessaire pour éviter la récession et réduire les risques dans le processus du redressement, a souligné M. Li.
"Ensuite, nous devons promouvoir l'ouverture de davantage de marchés". La communauté internationale doit fermement lutter contre le protectionnisme, passer des engagements aux actes et continuer à promouvoir la libéralisation et la facilitation commerciale des investissements, selon lui.
"Troisièmement, nous devons promouvoir le développement équilibré du monde". Il faut intensifier la coopération Sud-Sud et la coopération Nord-Sud, améliorer les mécanismes internationaux, renforcer l'assistance aux pays en développement et réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement de l'ONU comme prévu afin que les populations dans tous les pays bénéficient des bienfaits du développement, a indiqué M. Li.
"Quatrièmement, nous devons travailler ensemble pour faire face aux principaux défis. Telle est notre priorité si nous voulons garantir un redressement profond et un développement durable de l'économie mondiale", selon lui.
La communauté internationale doit coordonner leurs actions afin de traiter des problèmes globaux tels que le changement climatique, la sécurité énergétique, la sécurité alimentaire, la sécurité de la santé publique et les importantes catastrophes naturelles.
"Cinquièmement, nous devons améliorer la structure de gouvernance globale", a indiqué M. Li. Il est universellement reconnu qu'il est nécessaire d'améliorer les actuelles structures de gouvernance globale et d'en développer une plus juste et efficace qui reflète les changements des paysages politiques et économiques globaux.
Afin d'améliorer la gouvernance globale, il faut respecter le principe de participation égale et de coopération inclusive. Il est impératif d'élever la voix des pays en développement et de renforcer leur représentation, a indiqué M. Li.
Il faut respecter le droit d'un pays à choisir son propre modèle de croissance et à renforcer le rôle principal des Nations Unies et des agences concernées, de même que le rôle constructif du G20, a-t-il conclu. Fin
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