Les autorités de la ville de Huangshi, dans le Hubei, ont récemment publié les « Avis pour la résolution du problème des travailleurs ruraux migrants en ville », dans lesquels il est formulé l'idée que les travailleurs originaires des campagnes doivent jouir des mêmes services publics que les citadins. On a particulièrement mis l'accent sur le fait qu'ils doivent jouir des mêmes traitements que les derniers en matière d'état civil, de salaire, de scolarisation de leurs enfants et de sécurité sociale. L'événement est une représentation concrète du concept exécutif de « placer l'homme au cœur des préoccupations » mis en application par le gouvernement communiste. Celui-ci explique que « répondre aux intérêts vitaux des masses populaires constitue le fond de tout développement ». Pour assurer le développement harmonieux entre l'économie et la société, le fait de résoudre les problèmes d'intérêts qui concernent le plus directement les masses populaires est devenu le centre du travail du Parti communiste chinois et du gouvernement. Ces quatre dernières années, le gouvernement chinois a supprimé l'impôt agricole qui avait perduré depuis plus de 2 000 ans, exempté des frais de scolarité 148 millions d'étudiants d'écoles secondaires de premier cycle et primaires rurales, aidé 22,04 millions de chômeurs à retrouver un emploi. En fait, les Chinois ont obtenu beaucoup plus que ces derniers avantages. Dans la société chinoise actuelle, les expressions comme l'« indice du bonheur » et l'« indice de joie » sont très à la mode, témoignant en outre de la recherche des Chinois d'une meilleure qualité de vie. Le rapport du XVIIe congrès du PCC a avancé pour la première fois qu'« il faut traiter de manière judicieuse les relations humaines en mettant l'accent sur les sympathies humaines et les aides en psychothérapie ». Le PCC visait précisément à créer un environnement social où régneraient le respect, la confiance et l'entraide. Le concept illustre la préoccupation générale des dirigeants chinois envers l'homme, des intérêts matériels jusqu'au monde spirituel.