À l'aube du 3 novembre, le premier amarrage spatial de la Chine, réalisé par Shenzhou-8 et Tiangong-1, a été couronné d'un plein succès. Les experts européens ont admiré et évalué les avancées chinoises en matière d'astronautique dans l'espoir de nouer une coopération spatiale avec la Chine.
Thomas Reiter, ancien astronaute et directeur du vol spécial habité et de l'opération de l'ESA (Agence spatiale européenne), a considéré l'amarrage de Shenzhou-8 avec Tiangong-1 comme un grand succès pour la Chine. La Chine est en train d'accélérer ses progrès vers la construction d'une station spatiale. Par rapport aux autres pays, notamment la Russie qui a commencé la mise en vigueur d'une station spatiale dans les années 1970, la Chine avance plus vite en réalisant des avancées marquantes.
En plus d'exprimer son admiration, Thomas Reiter a souligné la difficulté technologique de l'amarrage automatique par des vaisseaux spatiaux. Il a expliqué que l'accomplissement d'un amarrage entre deux vaisseaux spatiaux à une vitesse extrêmement grande en orbite était un énorme défi. D'abord, le vaisseau servant à l'amarrage doit être envoyé sur l'orbite prévue de manière exacte. Quand le module de laboratoire et le vaisseau entrent sur la même orbite, il faut également les faire s'approcher l'un de l'autre pour qu'ils se rencontrent de manière souple par une série de contrôles précis. |