Le nombre de licornes potentielles chinoises a dépassé les 800 en 2024

Lors du Forum 2025 sur le développement de l’innovation scientifique et technologique des entreprises, tenu les 13 décembre à Shenzhen, le président de l’Institut Great-Wall Enterprise Wu Wensheng a rendu public le « Rapport 2025 sur les entreprises licornes potentielles en Chine ».

Selon le rapport, la Chine comptait 816 licornes potentielles en 2024, dont 255 nouvelles entrantes. Plus de 90 % de ces entreprises évoluent dans le domaine des technologies de pointe. D’un point de vue structurel, 547 de ces entreprises ont été créées depuis moins de cinq ans et sont valorisées à 100 millions de dollars, représentaient 67 % du total, tandis que les 269 autres entreprises sont âgées de cinq à neuf ans et valorisées à 500 millions de dollars, représentant les 33 % restants du total. Par ailleurs, 17 de ces licornes potentielles ont « obtenu leur diplôme », 14 étant devenues des licornes et 3 ayant été introduites avec succès à la Bourse de Hong Kong.

M. Wu a précisé que ces entreprises se répartissaient sur 42 filières, avec plus de 100 entreprises dans les secteurs des puces électroniques et des médicaments innovants, suivis par les nouveaux semi-conducteurs (78 entreprises) et les énergies propres (52 entreprises). Les nouvelles entreprises de la liste couvrent 31 filières, telles que les puces, les nouveaux semi-conducteurs, les médicaments innovants et les batteries de puissance, avec plus de 20 nouvelles entreprises dans chacune de ces filières. Dans des secteurs tels que les vols intelligents, les matériels intelligents, les batteries de puissance, les nouveaux matériaux et la biologie synthétique, les nouvelles entreprises représentent plus de 50 % du total.

Le rapport souligne également que la part des entreprises de technologies de pointe parmi les licornes potentielles a continué d’augmenter, passant de 56,4 % en 2019 à 91,5 % en 2024. En 2024, 747 licornes potentielles évoluaient dans le domaine des des technologies de pointe, et 363 d’entre elles se reposaient sur des technologies issues d’universités et d’instituts de recherche scientifique.