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Les exposants étrangers prêts à saisir les opportunités offertes par la CIIE pour entrer sur le marché chinois

Les « spécialités locales » étrangères ont afflué à la CIIE
Une gamme de « spécialités locales » étrangères, telles que du bœuf argentin, du café colombien et des produits laitiers néo-zélandais, a rencontré un vif succès lors de la 8e édition de l'Exposition internationale d'importation de la Chine (CIIE), qui se tient actuellement à Shanghai.
Des représentants agricoles étrangers, interrogés par le Global Times, ont souligné que les produits de haute qualité de leurs pays étaient en compétition pour entrer sur le marché chinois et qu'ils espéraient ainsi saisir cette opportunité.
« Ce n'est pas la première fois que nous venons ici, mais c'est la première fois que nous présentons notre bœuf de qualité supérieure, du bœuf Angus nourri aux céréales », a déclaré Patricio Casiraghi, directeur chez Frigorifico General PICO S.A., lors de la CIIE.
« Nous sommes situés dans la province de La Pampa, au cœur de vastes pâturages au centre de l'Argentine, et nous élevons les meilleurs animaux au monde. Nous devons informer les consommateurs chinois de cela et oser concurrencer les autres origines présentes sur le marché depuis plus longtemps », a-t-il ajouté.
Lors de l'interview, le Global Times a remarqué qu'un chef en tenue blanche faisait griller du bœuf sur une plaque chauffante en fonte, à l'intérieur d'une vitrine du stand de l'Institut argentin de promotion du bœuf (IPCVA). Les gros morceaux de bœuf, plus grands que la paume de la main, grésillaient lorsqu'ils étaient déposés sur la plaque, et leur arôme embaumait l'espace d'exposition.
Les propos de M. Casiraghi ont été repris par Georges Breitschmitt, président de l'IPCVA.
Il a cité deux chiffres clés : 70 % de la production bovine argentine est consommée localement, tandis que les 30 % restants sont exportés. Près de 70 % de ce volume d'exportations est destiné à la Chine. « Le marché chinois est prometteur. Nous pensons pouvoir élargir la gamme de produits que nous vendons ici, en proposant non seulement des produits de base, mais aussi des produits à forte valeur ajoutée », a-t-il indiqué.
Le secteur a constaté la forte concurrence qui règne sur le marché chinois de la viande bovine.
Rodrigo Ariel Gomez, diplomate au sein de la section économique et commerciale de l'ambassade d'Argentine en Chine, a souligné que, par le passé, la viande bovine argentine de qualité supérieure était principalement exportée vers les États-Unis et l'Europe. « Cependant, face à la demande croissante de viande bovine de qualité en Chine, les entreprises argentines sont désireuses de saisir les opportunités offertes par le marché chinois », a-t-il déclaré.
« Nous sommes en concurrence directe avec d'importants producteurs mondiaux, tels que le Brésil, l'Australie, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande et l'Uruguay. La concurrence est féroce, mais nous, en Argentine, sommes convaincus que cette concurrence nous pousse à nous améliorer », a-t-il affirmé.
Cette édition de la CIIE est la première tenue depuis que la Chine a étendu en juin le traitement « zéro tarif douanier » à 53 pays africains entretenant des relations diplomatiques avec elle.
À cette édition de la CIIE figurent des exposants provenant de 123 pays partenaires de l'initiative de « La Ceinture et la Route », soit une hausse de 23,1 % par rapport à l'année précédente. La CIIE a élargi son espace dédié aux produits africains afin d'aider les pays africains entretenant des relations diplomatiques avec la Chine à tirer pleinement parti du traitement « zéro tarif douanier » appliqué sur 100 % des lignes tarifaires. Le nombre d'exposants africains a augmenté de 80 % sur un an, selon l'agence de presse Xinhua.
Xing Xian, directeur de la division chinoise d'Alvain Honey Co., une entreprise zambienne de négoce de miel détenue par une société de Shanghai, a déclaré au Global Times que grâce à la CIIE, le miel zambien avait non seulement pénétré sur le marché chinois, mais avait également reçu des commandes de nombreux pays à travers le monde.
« Certaines entreprises pharmaceutiques allemandes ont déjà commencé à acheter du miel brut auprès de notre usine en Zambie. Auparavant, nous collaborions avec une centaine d'apiculteurs locaux, mais ce nombre est désormais passé à 300 », a-t-il précisé.
Un employé de l'entreprise a expliqué qu'après avoir obtenu son baccalauréat, il avait rejoint cette entreprise à capitaux chinois. Commençant comme manutentionnaire, il est devenu superviseur et prévoit de se marier au second semestre de cette année. « Je suis reconnaissant envers mes partenaires chinois et pour les opportunités offertes par le marché chinois », a-t-il déclaré.
Cette année, la CIIE a attiré des participants de 155 pays, régions et organisations internationales. Le nombre d'entreprises participantes, notamment du Canada, de Malaisie, de Nouvelle-Zélande, de Norvège et du Pérou, a atteint un niveau record.
Roy Francis Van Den Hurk, représentant de Milk New Zealand Dairy, a indiqué au Global Times lors de la CIIE que la Chine était un important importateur de produits laitiers, avec une demande croissante pour des produits sains et de haute qualité.
« La CIIE contribue à renforcer nos relations et facilite l'implantation de nombreuses PME néo-zélandaises ici », a-t-il ajouté.
| Source:french.china.org.cn | ![]() |
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