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Les multinationales continuent d’investir massivement dans la politique verte de la Chine

French.china.org.cn | Mis à jour le 30. 04. 2024 | Mots clés : surcapacité,nouvelles énergies
french.china.org.cn | 30. 04. 2024

Alors que les médias étrangers rapportent que le boom de la fabrication de technologies vertes en Chine suscite des inquiétudes de « surcapacité », les multinationales en Chine continuent d’investir massivement dans la promotion de l’économie verte du pays, exprimant ainsi leur confiance.

A la fin du mois d’avril, la société d’automatisation industrielle Rockwell Automation, basée à Milwaukee aux Etats-Unis, a annoncé qu’elle prévoyait de renforcer les collaborations dans les industries émergentes stratégiques de la Chine, telles que les nouvelles énergies et les sciences de la vie.

D’autres multinationales du monde entier font également de la transition écologique l’une de leurs principales stratégies commerciales en Chine. Le géant suédois de l’ameublement Ikea a annoncé en mars son objectif de réduire ses émissions de carbone de 50 % pour 2030 par rapport au niveau de 2016.

L’entreprise industrielle et technologique française Schneider Electric possède actuellement 19 usines à zéro émission nette en Chine, dont 15 ont été reconnues comme « usines vertes » par le ministère de l’Industrie et des Technologies de l’information (MITI). L’avionneur français Airbus a signé plusieurs accords avec des entreprises chinoises dans le domaine des carburants d’aviation durables et de l’approvisionnement en énergie renouvelable, afin de promouvoir le développement durable au sein de l’industrie aéronautique.

« Le fait que les multinationales adoptent le double objectif carbone de la Chine avec des efforts concrets est une démonstration de leur reconnaissance du rôle que joue l’économie verte de la Chine dans le monde. […] Les entreprises étrangères et les entreprises nationales en Chine, à la fois en tant que participants et fournisseurs importants de l’économie verte du pays, ont augmenté l’efficacité globale de l’économie verte. Avec la concurrence, les coûts sont encore plus bas », note Zhou Mi, un chercheur senior de l’Académie chinoise du commerce international et de la coopération économique (CAITEC).

Comme l’a rapporté le 3 avril l’agence d’information Bloomberg, les constructeurs chinois de véhicules électriques sont « plus efficaces » plutôt que « surcapacitaires », et les plaintes des Etats-Unis et de l’Europe contre la « surcapacité » de la Chine ne sont pas toutes étayées par des données.

« Je suis très sceptique vis-à-vis de cette idée de surcapacité. […] Si vous y réfléchissez, cela implique que chaque pays ne devrait produire que ce qu’il consomme lui-même. Cela signifie qu’il n’y aurait pas d’échange. Or, où en serions-nous s’il n’y avait pas de commerce ? », a expliqué Nicholas Lardy, un chercheur principal au Peterson Institute, lors d’un forum financier à Hong Kong.

Le 20 avril, lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence sur la Chine organisée par la Harvard Kennedy School, l’ambassadeur de Chine aux Etats-Unis, Xie Feng, a déclaré que pour lutter contre les changements climatiques, les ressources du monde entier devaient être pleinement mobilisées.

« A l’échelle mondiale, la capacité verte n’est pas excessive, mais extrêmement rare. Le problème actuel n’est pas la "surcapacité", mais la "sur-anxiété". Appeler à une réponse climatique plus forte d’une part, mais ériger des barrières commerciales vertes d’autre part ne fera qu’augmenter les coûts de la transition vers une économie à faible émission de carbone et ralentir le développement mondial des énergies propres », a-t-il souligné.

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Source:french.china.org.cn