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Le vrai problème n’est pas la surcapacité, mais la compétitivité

French.china.org.cn | Mis à jour le 26. 04. 2024 | Mots clés : Arnaud Bertrand, surcapacité, compétitivité
french.china.org.cn | 26. 04. 2024

L’entrepreneur français Arnaud Bertrand a récemment écrit sur son compte X, qu’il n’y avait aucun signe de surcapacité industrielle en Chine. Il explique qu’il existe trois paramètres clés pour évaluer si un pays est en « surcapacité industrielle », à savoir les taux d’utilisation des capacités, les niveaux de stocks et les marges bénéficiaires, et que la Chine n’a aucun problème avec ces trois indicateurs clés.

Au cours de la dernière décennie, le taux d’utilisation des capacités de la Chine a été relativement stable et se situe maintenant autour de 76 %, non loin derrière les 78 % des Etats-Unis. En ce qui concerne les niveaux de stocks, l’indice PMI des stocks de produits finis de la Chine était d’environ 49 au début de 2024, en-deçà de la ligne rouge de 50. En ce qui concerne les marges bénéficiaires, les bénéfices industriels de la Chine au cours des deux premiers mois de 2024 ont augmenté de 10,2 % et sont en croissance depuis août 2023, explique Arnaud Bertrand.

« Quelle que soit la façon dont vous regardez les choses, il n’y a tout simplement aucun signe de surcapacité industrielle en Chine », conclut-il, ajoutant que le vrai problème n’est pas la surcapacité industrielle, mais la compétitivité.

Arnaud Bertrand a analysé la chaîne industrielle, les talents, la technologie, le prix de l’énergie et l’innovation, et a conclu que « les entreprises chinoises sont juste très compétitives ».

« Ce qui est clair, c’est que la compétitivité des entreprises chinoises est écrasante. Les dirigeants occidentaux craignent que si les choses continuent, leurs intérêts seront lésés. […] La "menace de la surcapacité industrielle de la Chine" est une expression à la mode, qui signifie en réalité que la Chine est tout simplement trop compétitive. […] Il est tout simplement injuste de diaboliser [cette compétitivité] et ce n’est certainement pas la bonne façon de demander à la Chine ce qui est une faveur incroyablement grande : courir moins vite pour que l’Occident puisse suivre », souligne-t-il.


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Source:french.china.org.cn