Le ministère du Commerce chinois réprouve l'ajout par les Etats-Unis de 42 entreprises à l'Entity List

En réaction à l'ajout par le département du Commerce américain de 42 entreprises chinoises à une liste de contrôle des exportations du gouvernement américain, le ministère chinois du Commerce (MOFCOM) a déclaré samedi qu'il s'opposait fermement à cette mesure, considérée comme un cas typique de coercition économique et d'intimidation unilatérale.

« La Chine a pris note de la situation en cause. En peu de temps, les Etats-Unis ont une fois de plus ajouté une série d'entreprises chinoises dans l'"Entity List", une liste de contrôle des exportations, sous le prétexte qu'elles soutiendraient l'effort de guerre russe. Les Etats-Unis ont généralisé le concept de sécurité nationale, abusé des mesures de contrôle à l'exportation et imposé arbitrairement des sanctions unilatérales ainsi qu'une "juridiction au bras long" aux entreprises chinoises », a déclaré samedi un porte-parole du MOFCOM.

Vendredi, le département du Commerce américain a annoncé l'ajout de 52 entités à son Entity List. Parmi elles, 42 entreprises sont chinoises et les 10 autres sont basées en Estonie, en Finlande, en Allemagne, en Inde, en Turquie, aux Emirats arabes unis et au Royaume-Uni.

Selon les Etats-Unis, les entités ont été ajoutées à la liste américaine de contrôle des exportations car elles « fournissent un soutien à l'armée russe ou à la base industrielle de défense russe ».

« C'est un cas typique de coercition économique et d'intimidation unilatérale, ce que la Chine réprouve fortement. Les Etats-Unis devraient corriger immédiatement cet acte fautif et mettre fin à la répression à l'encontre des entreprises chinoises. La Chine prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger avec force les droits légitimes et les intérêts des entreprises chinoises », a ajouté le porte-parole.

Mercredi, un porte-parole du ministère avait exprimé la ferme opposition du MOFCOM à l'ajout récent d'entités chinoises à la liste américaine de contrôle des exportations au motif d'une prétendue implication dans des activités militaires ou de relations avec l'Iran et la Russie.