Le rapport d’activité du gouvernement présenté par le premier ministre sortant Li Keqiang le 5 mars durant les « Deux Sessions » indique que la croissance prévue du PIB chinois en 2023 est de 5 %. En tant qu’indicateur important du développement socio-économique de la Chine, l’objectif de la croissance économique fait l’objet d’une attention toute particulière. En fait, dans le contexte de l’assouplissement des mesures contre la pandémie et de l’élargissement de l’ouverture sur l’extérieur, l’opinion publique internationale considère que l’objectif de 5 % est modéré et prudent.
De nombreuses organisations internationales et institutions financières estimaient que la croissance du pays serait supérieure à 5 %, car l’économie chinoise s’est rapidement redressée depuis le début de l’année. Des institutions internationales prévoient qu’en 2023, la croissance mondiale pourrait être comprise entre 2,7 % à 2,9 %, alors que la croissance américaine serait de 0,5 %, celle allemande de 0,2 % et celle du Royaume-Uni pourrait sensiblement ralentir. Par conséquent, une hausse de 5 % de l’économie chinoise reste encore le moteur de la croissance mondiale.
Le miracle économique chinois dépend de son ouverture. Selon Atul Dalakoti, directeur exécutif de la Fédération des chambres de commerce et d’industrie indiennes (FICCI), qui vit en Chine depuis plus de 40 ans, la stabilisation du commerce extérieur, des investissements étrangers et des politiques d’investissement favorise l’augmentation de l’import-export et attire un grand nombre d’entreprises étrangères investissant en Chine. Plus important, c’est que la Chine assure la mise en œuvre de ces politiques à long terme. Le rapport d’activité du gouvernement de cette année présente les résultats du pays dans l’ouverture sur l’extérieur au cours des cinq dernières années : Le volume global de l’import-export de marchandises a progressé en moyenne de 8,6 % par an pour dépasser 40 000 milliards de yuans, ce qui a permis à la Chine de conserver la première place mondiale pendant plusieurs années consécutives ; Six accords de libre-échange ont été signés ou mis à jour, et la part du volume de l’import-export de marchandises réalisé avec les pays signataires d’accords de ce genre est passée de 26 % à 35 % environ. Le rapport indique que la Chine continuera de faire jouer à l’import-export son rôle de soutien au développement économique, améliorera les services aux entreprises à capitaux étrangers et restera un grand marché ouvert qui ne cessera d’offrir davantage d’opportunités aux entreprises étrangères.
Grâce à l’ouverture, le développement de la Chine contribue à la croissance mondiale. Au cours des dix dernières années, l’économie chinoise est passée de 11,4 % à plus de 18 % de l’économie mondiale et a contribué à la croissance mondiale à hauteur de 30 % chaque année. Pendant les cinq dernières années, le pays a promu la coopération de haute qualité dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route ». Fidèle au principe de « concertation, synergie et partage » et conformément aux lois du marché et aux règles internationales courantes, la Chine a lancé une série de projets favorisant l’interconnexion des infrastructures et la coopération en matière de capacités de production. Le volume de l’import-export de marchandises avec les pays partenaires de l’initiative « la Ceinture et la Route » a connu une augmentation annuelle moyenne de 13,4 %.
La Chine renforce également les échanges culturels et artistiques, entre autres, avec d’autres pays. L’année prochaine sera le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France. Selon Bertrand Lortholary, ambassadeur de France en Chine, au cours des 60 dernières années, la Chine et la France n’ont cessé de coopérer dans les domaines culturel, économique et académique et les relations entre les deux pays sont restées très dynamiques. Face à la donne internationale complexe, la Chine poursuit son ouverture et sert de stabilisateur à la reprise mondiale.
