Perspectives d'avenir

Bien que la Chine subisse une énorme pression économique, de nombreux économistes se disent toujours optimistes quant à un rebond prochain, car ils ont souligné que les fondamentaux de l'économie chinoise n'avaient pas été endommagés par les récentes difficultés.

Cong Yi, professeur à l'Université des finances et de l'économie de Tianjin, a déclaré jeudi au Global Times que la pression à la baisse actuelle était due à l'apparition soudaine du variant Omicron, plutôt qu'à des problèmes fondamentaux.

« Notre confiance et nos efforts pour maintenir la croissance proviennent de fondamentaux stables, soutenus par l'énorme marché chinois, sa forte capacité de production et sa demande intérieure. Ceux-ci ne disparaîtront pas à cause de la résurgence temporaire du coronavirus », a affirmé M. Cong.

Cao Heping, économiste à l'Université de Pékin, a également indiqué jeudi au Global Times que si Shanghai pouvait se redresser progressivement d'ici la fin mai et saisir la fenêtre de juin, la croissance économique de la Chine pourrait rester positive au deuxième trimestre.

Il a noté que pour stabiliser la croissance et les entités du marché, les mesures de relance allant des réductions d'impôts à d'autres mesures de soutien devaient être « extrêmement efficaces », « assez précises » et aller à ceux qui en ont le plus besoin.

Un article publié jeudi par l'Economic Daily a noté que la Chine devrait non seulement faire face à la pression actuelle, mais également reconnaître les règles économiques internes à long terme, soulignant que l'économie chinoise était pleine de potentiel et de résilience.

Des experts ont également souligné que le gouvernement cherchait à se préparer à une politique de relance « précise » au deuxième trimestre en cartographiant et en étudiant les indicateurs économiques de la Chine.

Le Premier ministre Li a noté que les principaux indicateurs économiques pour le deuxième trimestre dans différentes régions du pays seraient publiés par les départements nationaux des statistiques de manière véridique.

« Le gouvernement attache une grande importance aux données du PIB du deuxième trimestre, étant plus strict dans ses calculs et espérant que les chiffres reflètent la véritable situation économique de la Chine », a affirmé M. Ye.

Huo Jianguo, vice-président de la Société chinoise pour les études sur l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Beijing, a déclaré qu'il n'était pas nécessaire d'ajuster l'objectif de croissance annuelle de 5,5%, même si cela signifie des défis pour la performance économique des troisième et quatrième trimestres.