Un projet de route soutenu par la Chine renforce la position de porte d'entrée de la Namibie en Afrique australe

Les projets soutenus par la Chine continuent de soutenir le développement des infrastructures en Namibie, le dernier en date étant la modernisation de la phase 2B de la route entre la capitale Windhoek et l'aéroport international Hosea Kutako, dont la cérémonie officielle de lancement des travaux a eu lieu le 9 mai.

Selon John Mutorwa, le ministre namibien des travaux publics et Transport qui s’est exprimé lors de la cérémonie qui a eu lieu à Windhoek, ce projet fait partie des grands axes régionaux de la Namibie et comprend la construction d'une autoroute à deux voies de 21,3 km, de trois échangeurs, de deux ponts fluviaux et de structures de drainage.

« La Namibie se positionne comme une porte d'entrée pour les importations et les exportations vers et depuis les voisins enclavés de la région de la SADC (Communauté de développement de l'Afrique australe) et la Chine nous aide à grand pas dans l'expansion de notre réseau routier vers notre but, atteindre la sous-vision et les objectifs de transport tels qu’ils sont qu'énoncés dans le projet Vision 2030 », a-t-il déclaré.

Financé par le gouvernement chinois, le projet de phase 2B devrait durer 36 mois, a ajouté le ministre, saluant dans le même temps la Chine pour l’immense soutien qu’elle a apporté.

S'exprimant lors de la même cérémonie, Yang Jun, chargé d'affaires à l'ambassade de Chine en Namibie, a pour sa part rappelé que le projet de phase 2B avait été proposé par le gouvernement namibien et soutenu par l'ambassade de Chine dans le but d'aider la Namibie à devenir une plaque tournante logistique en Afrique australe.

« Le projet a été officiellement confirmé et signé entre nos gouvernements à Beijing le 29 mars 2018 », a-t-il également indiqué, ajoutant qu'une fois achevé, il améliorera les transports et contribuera au développement de la Namibie dans son ensemble.

Mis en œuvre par Zhong Mei Engineering Group, une société chinoise enregistrée en Namibie, en collaboration avec des sous-traitants locaux, le projet créera plus de 300 emplois et apportera des avancées technologiques grâce au transfert de compétences.