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Dimanche dernier, l’aéroport de Lhassa-Gonggar dans la région autonome du Tibet a ouvert son nouveau Terminal 3, marquant une étape significative dans le développement infrastructurel rapide de la région. Ce terminal devrait permettre de stimuler le transport de passagers et de fret, et aider la région à devenir un pôle logistique mondial pour l’Asie du Sud.
Grâce à ce nouveau terminal, le plus grand de la région, l’aéroport devrait pouvoir atteindre une capacité annuelle de 9 millions de passager et 80 000 tonnes de fret, gérant plus de 75 % des flux de passagers de tous les aéroports du Tibet.
Le projet d’extension de l’aéroport a débuté en décembre 2017, avec un investissement de 3,9 milliards de yuans (512 millions d’euros). Il inclut un terminal de 88 000 m2 − trois fois plus grand que le terminal d’origine − et possède 21 aires de stationnement des appareils, des installations de contrôle de la circulation aérienne, ainsi que de nouvelles infrastructures de communication et de fret aérien.
Au cours de ces dernières années, la construction des infrastructures s’est accélérée au Tibet, avec un grand nombre de projets d’aviation civile, de voies ferroviaires et d’autoroutes, explique Liu Zongyi, le secrétaire-général du Centre de recherche pour la coopération Chine-Asie du Sud affilié à l’Institut des études internationales de Shanghai.
Selon lui, « cela devrait permettre de faire de la région un pôle logistique international pour l’Asie du Sud ».
Depuis la fin 2012, la Chine a renforcé ses investissements infrastructurels dans la région autonome du Tibet, avec 130 nouvelles voies aériennes reliant 61 villes, indique l’agence d’information Xinhua. En 2020, 5,18 millions de voyages de passagers ont transité par ces aéroports et au mois d’avril, les officiels ont annoncé que le Tibet construirait trois nouveaux aéroports, avec une deuxième piste pour l’aéroport de Lhassa-Gonggar.
« L’amélioration des infrastructures au Tibet devrait permettre de stimuler le tourisme et de promouvoir les produits agricoles et d’élevage locaux, car un grand nombre de ces produits reposent sur la chaîne du froid pour un transport efficace et rapide », note Liu Zongyi.
Au cours des vacances du 1er mai de cette année, l’aéroport de Lhassa-Gonggar a géré 940 vols, 102 000 voyages de passagers et 653 tonnes de fret et de courrier, soit une augmentation respective de 81,8 %, 83,9 % et 14,3 % par rapport à 2020.
L’extension de l’aéroport devrait permettre d’améliorer fortement l’expérience et le confort de voyage des passagers en provenance et à destination du Tibet, note Lin Zhijie, un analyste du marché.
« La capacité initiale prévue du terminal T2 n’était que de 1 million de passagers et celui-ci est déjà arrivé à saturation. L’ouverture du terminal T3 et sa capacité de gestion de 9 millions de passagers permettront d’améliorer fortement l’expérience de voyage des passagers et rendront leur vol plus facile et plus confortable », analyse-t-il, ajoutant que l’aéroport permettra de stimuler le développement économique local et d’améliorer le niveau de vie dans la région.
L’aéroport de Lhassa-Gonggar a été construit en 1966. Ce fut l’un des premiers aéroports de haute altitude dans le monde et l’unique aéroport international du Tibet, avec des liaisons aériennes internationales pour Katmandou, la capitale du Népal.
A l’avenir, d’autres voies aériennes internationales devraient être lancées dans la région d’Asie du Sud pour stimuler le commerce et le transport logistique.
« L’achèvement du projet d’extension de l’aéroport de Lhassa-Gonggar permettra effectivement au Tibet de s’intégrer davantage dans l’initiative des nouvelles Routes de la soie, afin de promouvoir le développement économique et social régional », a déclaré Bai Zhen, le directeur du Bureau du Tibet de l’Administration de l’aviation civile de Chine, lors de la cérémonie d’ouverture.
| Source:french.china.org.cn | ![]() |
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