Libre-échange: plus de la moitié des échanges commerciaux entre la Chine et la Corée du Sud exonérés de tarifs douaniers

Cinq ans après l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange établi en 2015 entre la Chine et la Corée du Sud, les produits exonérés de tarifs douaniers représentent déjà plus de la moitié des échanges commerciaux entre les deux pays, selon les données publiées le 27 janvier par l’Administration générale des douanes chinoises.

Les importations chinoises depuis la Corée du Sud concernées par des tarifs douaniers préférentiels ont connu depuis la signature de l’accord une croissance annuelle moyenne de 17% et ont totalisé 485,1 milliards de yuans (47,9 milliards de dollars), bénéficiant de 12,72 milliards de yuans de réduction de taxes douanières.

L’Accord de libre-échange Chine-Corée du Sud fait partie des accords les plus importants de ce type conclus par la Chine en termes de volume commercial et de performance. Selon l’accord, 90% des produits assujettis aux tarifs douaniers, qui devraient représenter 85% des échanges commerciaux entre les deux pays, devront à terme être exemptés de tarifs douaniers.

Plus concrètement, à l’issue d’une étape transitoire de 20 ans, 91% des produits assujettis aux tarifs douaniers qui représentent 85% des importations chinoises depuis la Corée du Sud devront en être exemptés, et il en sera de même pour 92% des produits assujettis aux tarifs douaniers qui représentent 91% des importations sud-coréennes depuis la Chine.

Durant les cinq dernières années, les deux parties ont procédé à sept opérations de réduction des tarifs douaniers, portant à 55% la part des produits exemptés de tarifs dans les échanges commerciaux entre les deux pays.

Selon un responsable à l’Administration générale des douanes, la Corée du Sud est à la fois une partie contractante du Partenariat économique global régional (RCEP) et le cinquième partenaire commercial de la Chine. Le RCEP facilite et encourage la coopération entre ses pays membre dans les domaines industriels et commerciaux, de sorte à promouvoir l’intégration des chaînes de production et d’approvisionnement dans la région ainsi que le développement intégral de l’économie régionale.