Le président français Emmanuel Macron participera à la cérémonie d'ouverture de la deuxième Foire internationale des importations de Chine (CIIE) et effectuera une visite d'Etat en Chine du 4 au 6 novembre, a annoncé mercredi la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hua Chunying.

Le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, le premier ministre jamaïcain Andrew Holness et la première ministre serbe Ana Brnabic participeront également à la cérémonie d'ouverture, a déclaré Mme Hua.

Soixante-trois pays étrangers sont attendus à la CIIE, ainsi que plus de 3 000 entreprises de près de 150 pays et régions, dont 192 entreprises américaines, soit 18 % de plus que l'année dernière.

Cela montre que les entreprises étrangères, y compris américaines, sont optimistes quant aux perspectives économiques et au potentiel du marché chinois, a déclaré mercredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Geng Shuang. « Elles veulent continuer à investir et à approfondir leur coopération avec la Chine », a-t-il déclaré lors d'un point de presse quotidien.

La réforme de la Chine ne fera que s'accélérer et le pays ne fera que s'ouvrir davantage, a déclaré M. Geng, citant un rapport récent de l'Organisation de coopération et de développement économiques. Le rapport indique qu'au cours du premier semestre de cette année, les flux d'investissement direct étranger (IDE) dans le monde ont diminué de 20 % par rapport au second semestre de l'année dernière. Les flux d'IDE aux Etats-Unis ont chuté de plus de 25 %, tandis que ceux destinés à la Chine ont augmenté d'environ 5 %, indique le rapport.

La baisse des IDE dans le monde reflète la détérioration de l'environnement mondial des investissements, principalement en raison du protectionnisme et de l'unilatéralisme, a déclaré M. Geng. Moins d'investissements aux Etats-Unis et plus d'investissements en Chine « montre clairement qui devient de plus en plus ouvert et de plus en plus conservateur », a-t-il ajouté.

M. Geng a exhorté les pays à défendre un commerce mondial libre et une économie mondiale ouverte. « Nous appelons la communauté internationale à lutter ensemble contre l'unilatéralisme et le protectionnisme et à créer un environnement plus juste, équitable et prévisible pour les investisseurs de tous les pays », a-t-il souligné.