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L’Italie est devenue le premier membre du G7 à adhérer à l’initiative de « La Ceinture et la Route », tandis que le Luxembourg a signé avec la Chine un mémorandum d’entente sur la coopération dans le cadre de cette initiative. L’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande et d’autres grandes économies développées ont-elles tendu les unes après les autres un rameau d’olivier à « La Ceinture et la Route ».
Récemment, l’initiative de « La Ceinture et la Route » a vu son attractivité augmenter en Occident. Parmi les 125 pays et les 29 organisations internationales ayant signé des documents de coopération avec la Chine figurent des pays développés ainsi que des entreprises et des institutions financières de ces pays. Rappelons qu’il n’y a pas si longtemps, l’Occident avait de nombreuses préoccupations concernant l’initiative de « La Ceinture et la Route ». Mais à présent, les réalisations et les projets de coopération dont elle peut se targuer ont incité l’Occident à saisir les opportunités qu’elle représente.
Un bon accueil de la part des économies développées
Récemment, les informations annonçant la participation de l’Italie à l’initiative de « La Ceinture et la Route » ont fait grand bruit au sein de la communauté internationale, en particulier dans les pays développés occidentaux.
Comme rapporté par le site d’informations américain Newsweek, le mémorandum d’entente relatif à « La Ceinture et la Route » signé entre l’Italie et la Chine représente une étape importante de la mise en œuvre de l’initiative.
Selon le New York Times, « l’Italie joue un rôle de promoteur ». Citant Michele Geraci, sous-secrétaire d’Etat au ministère italien du Développement économique, le journal affirme que même si l’Italie est pour l’instant la seule à avoir rejoint le projet, « cela ne sera que pour un moment très court ».
Et cette affirmation s’est révélée correcte. Le 27 mars, le Luxembourg a signé avec la Chine un mémorandum d’entente sur la construction commune de « La Ceinture et la Route », rejoignant ainsi l’Italie dans le cercle des amis de l’initiative appartenant à l’Union européenne (UE).
Bloomberg a rapporté dans une édition spéciale que le Luxembourg avait pris cette décision moins d’une semaine après la signature par l’Italie du mémorandum d’entente avec la Chine.
Il n’est pas difficile de constater que l’initiative de « La Ceinture et la Route » est en train de remporter l’adhésion d’un nombre croissant de pays européens. A l’heure actuelle, l’Italie, le Luxembourg, la Pologne, la Grèce, la Hongrie et le Portugal ont rejoint l’initiative de « La Ceinture et la Route ». De nombreux autres pays européens, y compris de grandes économies développées, ont également manifesté un vif intérêt pour l’initiative.
Lors de la visite du président Xi Jinping en Europe fin mars, le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker ont tous émis des opinions positives concernant l’initiative de « La Ceinture et la Route ». Le site Internet du journal Russian Gazette avance que les dirigeants européens ont compris qu‘il leur était impossible de faire sans « La Ceinture et la Route », ce qui a été corroboré par les propos d’Angela Merkel. Elle a en effet déclaré que l’initiative était un projet important dans lequel l’UE espérait jouer un rôle actif et que l’Europe souhaitait obtenir des avantages réciproques.
Le Daily Telegraph a récemment appelé le gouvernement britannique à prendre l’exemple de l’Italie, qui a su agir avec indépendance : « L’initiative de “La Ceinture et la Route” signifiera davantage d’opportunités pour le Royaume-Uni si les négociations sont bien menées ».
Le site de la chaîne américaine CNBC a également annoncé que Malte, membre de l’UE, rejoindrait l’initiative de « La Ceinture et la Route ». Le ministre maltais des Finances, Edward Scicluna, a indiqué dans une interview que « certains préjugés » ne devraient pas devenir une pierre d’achoppement dans les échanges commerciaux.
En réalité, non seulement les pays européens, mais aussi les économies développées des autres continents tels que le Canada, la Nouvelle-Zélande et le Japon, ont émis des signaux positifs concernant l’initiative de « La Ceinture et la Route ». Le quotidien britannique Financial Times, évoquant cette tendance, a publié un éditorial indiquant que « La Ceinture et la Route » concernait jusqu’ici principalement les économies à faibles revenus et à revenus moyens. Aujourd’hui, elle fait son entrée dans un « match de championnat de haut niveau ».
Une voie rapide pour saisir des opportunités
Pourquoi un plus grand nombre de pays occidentaux montrent-ils de l’intérêt à l’initiative de « La Ceinture et la Route », passant de l’hésitation à un accueil chaleureux ?
Le journal russe Izvestia a récemment publié un article analysant les avantages que l’Italie pourra tirer de sa participation à l’initiative. Selon cet article, du point de vue de la coopération bilatérale, l’adhésion à l’initiative peut être considérée comme un acte révolutionnaire qui contribuera à rénover les infrastructures italiennes et à trouver une issue à son économie stagnante.
Le site Internet du journal mexicain La Jordana a également indiqué que la participation de l’Italie à la construction de « La Ceinture et la Route » constituait une approche pragmatique que le Mexique pourrait adopter pour promouvoir son développement économique.
« Notre industrie a découvert les opportunités offertes par le développement rapide de la Chine ». Michele Geraci a écrit dans le Financial Times que les Italiens n’avaient auparavant pas pleinement pris conscience que la Chine était en train de devenir l’une des économies les plus puissantes du monde, capable de fabriquer des produits technologiques de haute qualité, et qu’elle se trouvait à la pointe de secteurs tels que les sciences et technologies, l’énergie verte et le transport ferroviaire. Les performances de l’économie chinoise sont un facteur positif pour le monde et l’Italie souhaite en faire partie.
C’est aussi l’aspiration commune de nombreux pays occidentaux. Pour eux, une Chine dynamique et ouverte sur l’extérieur signifie des opportunités illimitées, et l’initiative de « La Ceinture et la Route » est une voie rapide permettant de saisir ces opportunités.
Toujours selon le Financial Times, en tant que continent riche et doté de dépôts bancaires excédentaires, il semble que l’Europe n’ait pas besoin des investissements chinois pour financer ses infrastructures. Mais en réalité, l’obsession du déficit depuis 10 ans a entraîné un manque de fonds pour des projets indispensables dans de nombreux pays. Le Financial Times a fait savoir, citant le Premier ministre portugais Antonio Costa, que pendant la crise, seule la Chine était disposée à investir dans les pays périphériques de l’UE. C’est l’un des premiers points d’attrait de « La Ceinture et la Route ».
Le site Internet du journal russe Vzgliad a également publié un article laissant entendre que l’UE ne pouvait pas se passer des investissements chinois : « Les plus grands pays de l’UE – l’Italie, la France et l’Allemagne –, accepteront volontiers les investissements chinois ».
Depuis six ans, avec la mise en œuvre approfondie de l’initiative de « La Ceinture et la Route », une série de résultats inattendus en matière de coopération internationale ont conduit certains pays occidentaux à abandonner progressivement leurs malentendus ou préjugés et à accélérer leur adhésion à cette initiative.
Selon un article rédigé par la politologue hollandaise Sophie Van der Meer publié récemment sur un site Internet de spécialistes de la diplomatie américaine, les allégations selon lesquelles la Chine a tendu un piège de la dette à travers la construction de « La Ceinture et la Route » seraient infondées. L’initiative de « La Ceinture et la Route » est un moyen important pour la Chine de promouvoir le développement dans le pays et à l’étranger, avec pour objectif de mieux relier la Chine au reste du monde grâce à des investissements dans les infrastructures et de promouvoir les échanges commerciaux entre les pays partenaires de « La Ceinture et la Route ». Toutes les parties pourront bénéficier du concept chinois de la coopération gagnant-gagnant.
La voie menant à la mondialisation économique
Aujourd’hui, les pays occidentaux préfèrent porter un jugement positif sur l’importance mondiale et les perspectives de « La Ceinture et la Route » et affichent leur optimisme. Cela se ressent à travers les reportages dans les médias occidentaux.
Ces derniers jours, Reuters a indiqué que les infrastructures matérielles et immatérielles appuyant la mondialisation avaient considérablement vieilli et que ce problème existait également dans les pays développés. Le retard des infrastructures a freiné le développement et la croissance durable de l’économie mondiale. La mondialisation économique exige la « construction de routes », et l’initiative de « La Ceinture et la Route » contribue à cet objectif.
Reuters a rapporté, citant le discours d’un dirigeant chinois prononcé à la réunion annuelle 2019 du Forum asiatique de Bo’ao, que l’initiative de « La Ceinture et la Route » est en réalité un concept de mondialisation avec comme principes de base des consultations, de la coopération et des bénéfices partagés, visant à porter les infrastructures matérielles et immatérielles de la mondialisation à un nouveau palier et à « construire des routes » pour la mondialisation économique.
Le journal espagnol El Pais a également indiqué que la Chine faisait la démonstration de ses talents sur le continent eurasiatique par le biais de « La Ceinture et la Route » à travers des ports, des chemins de fer, des routes, des gazoducs, et des centrales électriques... Cette initiative représente des milliers de milliards de dollars d’investissements dans les infrastructures. La nouvelle économie mondiale se construit ainsi avec la Chine en tête du cortège.
Le Forum de « La Ceinture et la Route » pour la coopération internationale se tiendra bientôt et est très attendu par la communauté internationale. Des représentants d’une centaine de pays, dont près de 40 dirigeants étrangers, ont confirmé leur présence à ce forum qui sera inauguré fin avril à Beijing.
Le journal singapourien Lianhe Zaobao a souligné que le nombre de dirigeants étrangers participant à ce forum dépasserait celui du premier. Citant un responsable chinois, le journal a rapporté qu’aucun pays n’avait sombré dans une crise de la dette en raison de projets de coopération dans le cadre de l’initiative de « La Ceinture et la Route ».
Une telle plateforme de coopération gagnant-gagnant attirera sans aucun doute un plus grand nombre de pays, et il sera difficile pour les économies développées occidentales de résister à son charme.
L’ancien Premier ministre français et envoyé spécial du président français pour les affaires chinoises Jean-Pierre Raffarin participera également au forum à Beijing. Il y a quelques jours, lors d’une interview accordée aux médias, il n’a pas hésité à faire un vibrant éloge de l’initiative de « La Ceinture et la Route ». Selon lui, cette initiative a pour objectif de promouvoir la paix et la prospérité dans le monde, et a donné naissance à la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII) et à d’autres institutions, contribuant à la sauvegarde du multilatéralisme et à la promotion du développement de l’ordre mondial dans un sens plus juste et plus rationnel. L’initiative de « La Ceinture et la Route » est un modèle de coopération gagnant-gagnant et une grande pratique du multilatéralisme tant pour la Chine que pour l’Europe, l’Asie et le monde.
« Si l’initiative de “La Ceinture et la Route” a pour objectif final d’arriver à une prospérité commune, pourquoi est-elle si mal-aimée ? », a publié The Daily Telegraph.
Source:french.china.org.cn |