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Le Xinjiang s’inspire des pratiques des zones de libre-échange des provinces côtières

French.china.org.cn | Mis à jour le 30. 10. 2018 | Mots clés : ZLE,Xinjiang

La région autonome ouïgoure du Xinjiang pourrait reproduire les pratiques qui ont déjà fait leurs preuves dans les zones de libre-échange (ZLE) des régions côtières, afin de mieux jouer son rôle de porte d’ouverture sur le nord-ouest de la Chine, a estimé un expert lundi 29 octobre.

Ce week-end, le site d’actualité locale xjdaily.com a rapporté que la région autonome avait obtenu des résultats remarquables dans ses efforts d’application des méthodes des ZLE.

La zone sans droits de douane d’Alashankou a simplifié son processus de déclaration concernant les importations et exportations pour les entreprises locales. Les douanes d’Urumqi ont optimisé leur processus de dédouanement en 2017, en réduisant le temps nécessaire aux importations et aux exportations de 44,4 % et 31,5 % respectivement.

Les résultats montrent que la région souhaite copier l'expérience des régions côtières, afin de jouer un rôle plus important dans l'initiative chinoise de la Ceinture et la Route. Les préparatifs de demande d’ouverture d’une ZLE au Xinjiang sont en cours, selon les experts.

« D'ici 2020, ces expériences devraient avoir produit des résultats significatifs, dans la mesure cela pourra être encouragé dans toute la région », indiquait une directive publiée en septembre.

Alashankou, la première zone hors tarifs douaniers du Xinjiang, a reproduit et encouragé la mise en œuvre de quinze pratiques après l’envoi de groupes d'étude dans la ZLE de Shanghai.

Trois améliorations ont été apportées à la supervision douanière, notamment avec une procédure de déclaration de manière collective, et douze changements ont été apportés au processus de quarantaine, avec une communication ne nécessitant pas de papier, indique le communiqué envoyé au Global Times par le bureau de gestion de la zone d'Alashankou.

Le communiqué indique que parmi les 478 entreprises de la zone, plus de 80 sont de nouvelles sociétés enregistrées en 2018.

La zone souhaite étendre sa compétence dans des domaines tels que les importations, le commerce électronique transfrontalier et les services de fret ferroviaire.

« L’application des expériences précieuses des régions côtières par le Xinjiang, porte de communication de la Chine vers l’Asie centrale, le Moyen-Orient et l’Europe, aidera la région à transformer son avantage géographique en puissance économique », a jugé Yan Zhou, représentant en chef adjoint en Asie de l’Est et du Sud-Est de l’organisation de transport routier IRU.

« Ces efforts aideront le Xinjiang à appliquer les normes commerciales et économiques internationales, et le port de Khorgos figure sur la liste des ports intérieurs pilotes régis par le régime TIR [traité international de transit international routier] », a déclaré Yan Zhou au Global Times.

Sun Yuanxin, directeur adjoint de l'Institut de recherche de la ZLE de Shanghai relevant de l'Université des finances et d'économie, a déclaré que les zones franches des zones côtières recherchent déjà activement des investissements étrangers et suivent l'approche de la liste négative pour les investissements, la facilitation des échanges et de l’environnement commercial.

Une région comme le Xinjiang « pourrait associer les pratiques ayant fait leurs preuves dans d'autres ZLE avec certaines des politiques préférentielles qui ont cours dans plusieurs provinces du centre et de l'ouest de la Chine », a déclaré M. Sun.

Il a souligné que les entreprises qui investissent dans ces provinces bénéficient d’un impôt réduit sur leurs revenus. 


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Source:french.china.org.cn