La Chine est capable de contribuer au développement de l’industrie automobile de l’Afrique

« L’automobile constitue un besoin principal dans le processus d’urbanisation. L’industrie automobile de la Chine a ainsi connu un développement rapide ces dernières décennies. Pour la même raison, l’Afrique pourrait voir son industrie automobile prendre son essor dans le futur », a avancé Zhang Peng, économiste en chef adjoint du constructeur automobile chinois JAC Motors, en marge du séminaire « Promouvoir la coopération sur l’industrialisation, contribuer au développement gagnant-gagnant », organisé le 4 septembre à Beijing dans le cadre de la 6e Rencontre des entrepreneurs sino-africains.

Pour Zhang Peng, l’industrie automobile intègre parfaitement les industries traditionnelles et innovantes, dont l’expansion favorise le développement des secteurs telles que les matières premières, l’électronique et l’informatique. La coopération dans l’industrie automobile entre la Chine et les pays africains présente des intérêts mutuels. D’une part, l’Afrique pourrait ainsi profiter des fruits de l’industrie chinoise, et de l’autre, le marché africain deviendrait un débouché considérable pour la capacité de production chinoise.

Avec un gigantesque marché domestique, les constructeurs automobiles chinois sont tout à fait capables de produire des voitures adaptées aux besoins des consommateurs africains. Il est par contre difficile pour les constructeurs occidentaux de diminuer leurs technologies et de baisser davantage leurs coûts afin de fabriquer des voitures répondant aux besoins du marché africain. « Nous avons vécu il y a 20 ou 30 ans ce que l’Afrique vit aujourd’hui. Nous connaissons leurs besoins », a affirmé Zhang Peng. 

Selon lui, l’amitié sino-africaine, la complémentarité entre la Chine et l’Afrique, ainsi que la quête d’une diversification économique du gouvernement chinois sont trois éléments propices à renforcer le coopération entre les deux parties.

Par Zhang Pingping, journaliste pour China.org.cn

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