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L'investissement chinois se dirigera vers plus de secteurs en Afrique

French.china.org.cn | Mis à jour le 03. 09. 2018 | Mots clés : investissement chinois,Afrique,Forum sur la coopération sino-africaine

Les investissements liés aux services dans des domaines tels que le tourisme, l'éducation et les soins de santé seront prioritaires et contribueront à consolider les relations commerciales entre la Chine et l'Afrique sur le long terme, ont déclaré de hauts fonctionnaires et des chefs d'entreprise.

Leurs commentaires ont précédé le Sommet de Beijing 2018 du Forum sur la coopération sino-africaine, les deux parties souhaitant développer de nouveaux domaines de coopération pour assurer une croissance robuste.

« Les investissements directs de la Chine ne se concentreront plus uniquement sur les infrastructures, l'énergie, le secteur manufacturier et l'agriculture. Les entreprises chinoises ont déjà commencé à déployer plus de ressources et de main-d'œuvre dans le secteur des services en Afrique », a indiqué Yu Jianlong, secrétaire général de la Chambre de commerce international de Chine.

Plus de 3 300 entreprises chinoises ont investi en Afrique dans les transports, la production d’électricité, les télécommunications, les parcs industriels, l’agriculture, l’approvisionnement en eau, la vente au détail, les écoles, la mécanique, la location de machines de construction, l’hôtellerie et les hôpitaux, selon la Chambre de commerce.

L’entreprise pékinoise G-Net Cloud Services prévoit de créer des succursales en Éthiopie, au Nigeria, au Kenya et en Afrique du Sud pour fournir des services aux entreprises chinoises et africaines dès cette année, les services de télécommunication étant essentiels à l'ère numérique.

L’entreprise fournit des services dans les technologies et équipements de visioconférence, en ligne stables, sécurisés et transparents, en particulier pour les entreprises présentes sur plusieurs pays et continents.

Le PDG de l’entreprise, Chen Xuejun, a déclaré que « la mondialisation économique s’est accélérée au cours de la dernière décennie, et de nombreux pays africains ne sont plus aussi lointains qu’ils le semblaient auparavant. Nous voyons le développement tangible de l’Afrique comme une grande opportunité. Pour nous, l’Afrique n’est pas qu’une option positive, elle est incontournable. »

« Nous avons décidé de renforcer nos capacités d'accès internationales en services de conférence et nos collaborations numériques, notamment en ce qui concerne les téléconférences, les conférences en ligne, les vidéoconférences, et les émissions transmises en direct à grande échelle en Afrique où les entreprises chinoises sont déjà présentes », a-t-il expliqué.

Liu Fuxue, directeur général adjoint du Bureau international des importations et exportations de Chine, placé sous la direction conjointe du ministère du Commerce et du gouvernement municipal de Shanghai, a déclaré que le premier salon international des importations et exportations qui se tiendra à Shanghai en novembre attirera l'attention des investisseurs vers le secteur en croissance rapide des services en Afrique.

« Les pays africains devraient promouvoir leur potentiel de marché dans les secteurs de la formation professionnelle, de la gestion des services publics, de l’agriculture et du tourisme afin d’attirer l’attention des investisseurs lors de cette foire commerciale », a noté M. Liu.

Huit administrations et 110 entreprises privées de trente-quatre pays africains ont confirmé leur participation à cet événement prévu du 5 au 10 novembre.

M. Liu a ajouté que le Sommet de Beijing intervient à un moment où les relations sino-africaines entrent dans une nouvelle ère, avec des opportunités de développement uniques, et que la réunion devrait ouvrir de nouveaux domaines de coopération.

« La Chine et l’Afrique devraient s’unir pour promouvoir un ordre économique et politique mondial juste et équitable, en opposition aux tendances d’unilatéralisme et de recherche de suprématie économique », a déclaré He Jingtong, professeur spécialiste du commerce à l’Université Nankai de Tianjin.

Pour éliminer les coûts inutiles, il a appelé les entreprises chinoises à déterminer avant d’investir le type de services dont les pays africains ont besoin et les secteurs prioritaires.

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Source:french.china.org.cn