Les chiffres du cabinet JLL (Jones Lang LaSalle) publiés le 16 août ont montré des investissements de près de 6,2 milliards de dollars par la Chine dans l'immobilier à l'étranger au premier semestre 2017, classant le pays au troisième rang mondial après l'Allemagne et le Royaume Uni.

Parmi les autres investisseurs asiatiques, Hong Kong a investi 4,9 milliards de dollars, Singapour 4,1 milliards de dollars, la Corée du Sud 1,9 milliard de dollars, et le Japon 1,6 milliard de dollars. Trois pays ont été les cibles principales de ces investissements, avec 10 milliards de dollars placés aux Etats-Unis, 6 milliards de dollars au Royaume Uni, et 2 milliards de dollars en Allemagne.

Les investisseurs chinois et d'autres pays asiatiques ont été très présents dans les transactions transfrontalières d'actifs immobiliers au premier semestre de 2017, et ont réalisé cinq des dix plus gros projets au monde.

Le plus gros projet a été réalisé par le groupe Haïnan Airlines, qui a racheté au mois de mai un bâtiment situé Parc Avenue, à New York, pour 2,21 milliards de dollars, preuve d'une présence influente des capitaux chinois, qui tentent particulièrement de jouer dans les marchés de grande taille et à forte fluidité, selon un analyste chargé de l'étude des marchés financiers à JLL.

Parallèlement, ces investisseurs cherchent aussi à saisir des opportunités apparues en Asie, en particulier en ce qui concerne les bâtiments commerciaux et les actifs de logistique. Le montant des investissements dans les marchés domestiques en Asie s'est élevé à 49 milliards de dollars au deuxième trimestre. En Chine, les demandes domestiques ont soutenu la croissance continue du marché immobilier.