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Des ouvriers procèdent au réglage d'un vélo Mobike sur une chaîne de production à Hengyang, dans la province du Hunan.
Avec l'entrée en concurrence de Bluegogo et Mobike face à une autre entreprise du secteur des vélos en libre service, Ofo, sur le marché britannique, les célèbres « guerres du vélo » que connaît la Chine pourraient bientôt s'étendre aux rivages étrangers.
Ces start-ups de location de vélos, parfois qualifiées d'Ubers du vélo, sont de grandes entreprises en Chine : une trentaine de sociétés exploitent ainsi des dizaines de milliers de vélos dans au moins 35 villes du pays. Les deux plus importantes, Ofo et Mobike, ont récemment obtenu un financement de 450 millions de dollars US (424,62 millions d'euros) et 300 millions de dollars US (283,08 millions d'euros), respectivement.
Déjà engluées dans une bataille pour une part de marché en Chine, ces start-ups ont maintenant Londres dans leur ligne de mire. Ailleurs au Royaume-Uni ce mois-ci, l'entreprise de location de vélos de Beijing Bikelock Technology a lancé un programme pilote de location de vélos à Cambridge. Mobike serait également intéressée par le lancement de projets similaires à Birmingham et à Manchester.
De son côté, le Sunday Times a récemment révélé que Bluegogo et Mobike songeaient aussi à Londres.
Tant Londres que Birmingham ont déjà des programmes de location de vélos. Mais les services proposés par les sociétés chinoises diffèrent en ce qu'ils suppriment les stations d'accueil : les utilisateurs des vélos loués par les entreprises chinoises sont libres de prendre un vélo là où ils en trouvent un et de le laisser où bon leur semble, en utilisant une application sur smartphone et un code pour désactiver et activer un verrou intégré.
L'autorité des transports de la capitale britannique, Transport for London, a manifesté son intérêt pour cette nouvelle technologie : la responsable de la stratégie et de la planification des résultats de TfL, Lilli Matson, a ainsi déclaré que « Nous sommes toujours prêts à parler avec les entreprises pour explorer les progrès de la technologie et discuter de nouvelles idées, et nous avons discuté avec un certain nombre de sociétés, pour comprendre leurs projets ».
Un porte-parole d'Ofo a pour sa part dit que « Nous avons eu de brèves discussions avec TfL sur la façon dont notre schéma fonctionne en Chine et sur d'autres marchés, et ils sont intéressés de voir comment se déroulent nos essais à Cambridge. Notre objectif principal est de s'assurer que les essais de Cambridge sont un succès. Nous pourrions éventuellement songer à entrer dans d'autres zones plus tard ».
Source: french.china.org.cn |
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