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Barack Obama et Jack Ma lors d'une discussion d'experts au sommet de l'APEC à Manille le 18 novembre.
Mercredi, alors qu'il assistait au sommet de l'APEC qui se tient en ce moment aux Philippines, le président américain Barack Obama s'est accordé un moment de répit entre deux réunions, le temps d'interviewer le magnat de l'internet chinois Jack Ma et une jeune entrepreneuse philippine sur les relations qui unissent les gouvernements et les entreprises, dans le cadre d'un panel d'experts.
A cette occasion, Obama a allégrement plaisanté avec le fondateur et président du groupe Alibaba, qui désire s'implanter sur certains marchés étrangers, dont les Etats-Unis.
Pendant cette rencontre organisée en parallèle du sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) à Manille, le président américain a demandé à Jack Ma comment le gouvernement et les entreprises bien implantées sur le marché pouvaient aider les jeunes entrepreneurs.
« Pour le gouvernement, c'est simple ! Il suffit de réduire, voire de supprimer, les taxes », a répondu Ma, suscitant une vague d'applaudissements et de rires dans le public, constitué principalement de chefs d'entreprise.
« Vous êtes largement acclamé par vos confrères », a alors rétorqué d'un ton malicieux le président.
Cet entretien a lieu alors que Jack Ma se prépare à investir plantureusement dans des sociétés hors de Chine. Les responsables du groupe Alibaba ont déjà fait savoir que son expansion en dehors du marché chinois était une priorité, dès lors que la société s'efforce de maintenir un rythme de croissance élevé.
Alibaba a par ailleurs laissé entendre que le Brésil et la Russie figuraient parmi les principaux marchés étrangers dans sa ligne de mire.
Obama a également fait l'éloge de l'entrepreneuse philippine, Aisa Mijeno, une ingénieure qui a inventé des ampoules fonctionnant à l'eau salée.
Le président a même proposé à Jack Ma d'investir dans la société d'Aisa Mijeno, puisque celle-ci est à la recherche de fonds pour financer la production à grande échelle de ses ampoules.
« Je dis ça, je dis rien », a ajouté Obama, lançant à son interlocuteur un regard suggestif. « Je joue les intermédiaires, en quelque sorte. »
Ma a répondu avec le sourire, lui expliquant qu'Alibaba avait consacré 0,3 % de son chiffre d'affaires total au cours des six dernières années à encourager les jeunes à trouver des solutions pour lutter contre le changement climatique et d'autres problématiques environnementales.
Ma a ajouté que c'était une « idée fantastique » d'investir dans les énergies propres, en référence à une récente intervention de Bill Gates à ce sujet.
Source: french.china.org.cn |
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