Alibaba promet de lutter contre la contrefaçon pour attirer les marques de luxe
French.china.org.cn | Mis à jour le 13-08-2014
Une douzaine de sociétés ont ouvert des boutiques officielles sur le site de vente en ligne Tmall du groupe Alibaba, alors que le géant de l'e-commerce chinois tente de mettre en place une plateforme complète sur laquelle opèrent non seulement des vendeurs individuels, mais aussi des marques et des détaillants réputés.
Par ailleurs, alors qu'il prépare son introduction en bourse aux Etats-Unis, qui pourrait devenir une des plus grosses IPO de l'histoire, Alibaba intensifie ses efforts pour éradiquer les ventes de contrefaçons sur ses plateformes.
Dans le cadre d'une tentative pour attirer davantage de grandes marques et de détaillants connus, Tmall s'est associé au cours de ces derniers mois au détaillant de mode et d'accessoires de luxe Burberry, au producteur de boissons alcoolisées Diageo et au géant des cosmétiques Estée Lauder.
Un responsable d'Alibaba a fait savoir que l'attitude de la société vis-à-vis des faux et des contrefaçons de produits de marque avait toujours été cohérente et que cette dernière consacrait beaucoup d'efforts à la protection des droits de propriété intellectuelle, tant pour les marques chinoises que pour leurs concurrents étrangers.
Tandis que plus de 4000 marques originaires de 45 pays du monde ont d'ores et déjà ouvert des boutiques sur Tmall, Wang Yulei, directeur général de la plateforme, espère que celle-ci deviendra la destination la plus prisée des consommateurs sur le marché de la mode.
C'est en Asie-Pacifique que la croissance du volume des ventes de produits de luxe sera à l'avenir la plus rapide, avec un taux de croissance annuel composé estimé à 6,2 % jusqu'à la fin 2018, selon le dernier rapport du cabinet Euromonitor International.
La croissance du volume des ventes au détail sur le marché du luxe chinois était de 11,22 % en 2013, en recul par rapport aux 14,7 % de croissance en 2012. Ce ralentissement est notamment dû à la campagne de lutte contre la corruption des autorités, qui a entraîné une réduction des dépenses excessives chez certains fonctionnaires friands d'articles de luxe.
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