Londres met son expérience financière au service de la ZLE de Shanghai

Par : Yann |  Mots clés : Londres, ZLE, Shanghai, Boris Johnson, maire de Londres
French.china.org.cn | Mis à jour le 18-10-2013

Le maire de Londres Boris Johnson

Londres a offert son soutien à la zone de libre-échange (ZLE) récemment inaugurée à Shanghai, en promettant d'y effectuer des investissements et de renforcer les liens commerciaux entre les deux villes.

« Londres et Shanghai sont des villes jumelées, dotées chacune d'un fleuve et d'un important secteur financier, et unies par leur dévouement au libre-échange, à l'ouverture et à une approche internationale des affaires », s'est félicité le maire de Londres Boris Johnson hier lors d'un forum à Shanghai.

L'établissement de la zone de libre-échange de Shanghai le mois dernier est certainement la plus passionnante des reformes qui bénéficieront aux échanges bilatéraux, ont pour leur part déclaré des hauts fonctionnaires londoniens.

« La zone de libre-échange met l'accent sur les services financiers et il se trouve que nous sommes justement experts dans ce domaine. Nous pouvons travailler ensemble pour faire de cette zone une réussite », a commenté Kit Malthouse, adjoint au maire de Londres, cité par le Shanghai Daily. Et ce dernier d'ajouter : « J'espère que la zone de libre-échange s'étendra au reste de la ville, et ensuite à la Chine toute entière. »

La zone doit maintenir des normes élevées en matière d'éthique commerciale et mettre en œuvre un système de résolution des conflits stable afin d'assurer son succès, a-t-il précisé.

« Lors de notre entretien avec les responsables politiques de Shanghai, nous sommes arrivés au constat que la meilleure façon de développer l'économie des deux villes est de laisser les entreprises trouver des partenaires commerciaux sur le territoire de l'autre », a rappelé Kit Malthouse.

« Vous pouvez vous attendre à recevoir de nombreux visiteurs britanniques, et particulièrement de Londres, pour en parler. »

Londres espère également attirer des investisseurs étrangers dans les secteurs de l'immobilier, des industries culturelles, des sciences de la vie et des services financiers et commerciaux.

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