L'ex-patron de GSK Chine collabore à l'enquête

Par : Vivienne |  Mots clés : Mark Reilly,GSK
French.china.org.cn | Mis à jour le 18-10-2013

Mark Reilly

Mark Reilly, ancien directeur des opérations de GlaxoSmithKline en Chine, collabore avec les responsables chinois de la lutte contre la corruption, qui enquêtent sur des allégations de corruption étendue concernant le groupe pharmaceutique.

Selon une personne bien au fait de la situation, M. Reilly s'est vu demander de rester en Chine pendant le déroulement de l'enquête, et il est heureux de le faire. Tant GSK que l'Ambassade de Grande-Bretagne ont déclaré hier que M. Reilly n'a pas été placé en détention par les autorités chinoises.

Un porte-parole de l'ambassade a précisé qu'il était en contact régulier avec lui et lui fournissait une assistance consulaire.

Mark Reilly a été remplacé à la tête de GSK Chine le 25 juillet dernier après que la police chinoise ait accusé le groupe pharmaceutique d'avoir canalisé jusqu'à 3 milliards de Yuans (490 millions de Dollars US) vers des agences de voyages pour faciliter le versement de pots-de-vin à des médecins et des fonctionnaires.

A l'époque, GSK avait dit qu'elle continuerait à collaborer pour présenter sa réponse à l'enquête en corruption.

"Mark travaille en étroite collaboration avec les autorités chinoises dans la conduite d'une enquête approfondie et il est volontairement retourné en Chine pour les aider", a déclaré un porte-parole de GSK.

"Il y a quelques semaines, il a rencontré les autorités chinoises à Changsha pour leur fournir des informations et une assistance. À aucun moment, il n'a été détenu. Mark reste en Chine pour apporter une aide supplémentaire à l'enquête en cas de besoin".

Un certain nombre d'employés chinois de GSK ont été arrêtés, dont quatre membres importants de l'équipe de gestion locale. Mais les autorités chinoises n'ont arrêté aucun ressortissant étranger travaillant pour le groupe pharmaceutique.

Les allégations portées par la police chinoise contre GSK, révélées en détail le 15 juillet dernier, ont constitué une onde de choc dans toute l'industrie et jeté le doute sur les capacités de GSK à assurer des normes de conformité sur des marchés à croissance rapide comme la Chine.

Cette répression reflète une volonté croissante des autorités chinoises d'éradiquer les malversations et la corruption d'entreprise, susceptibles de faire monter les prix pour les consommateurs.

GSK a admis que certains responsables chinois semblent avoir enfreint la loi et dit qu'elle envisageait de changer son modèle commercial pour abaisser le coût des médicaments dans le pays.

Plusieurs autres laboratoires pharmaceutiques internationaux, comme Sanofi, Novartis, AstraZeneca, Eli Lilly et Bayer, ont également reçu la visite des autorités chinoises, et cet épisode n'a pas été sans conséquences sur les ventes sur le marché pharmaceutique chinois.

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