La Chine pourrait commencer à imposer un plus grand nombre de produits de luxe

La Chine pourrait commencer à percevoir des taxes sur un nombre croissant de produits de luxe dans le cadre des efforts du pays visant à poursuivre la réforme économique, a déclaré vendredi un responsable de l'organe supérieur de planification de la Chine.

Cette année, un plus grand nombre de produits pourraient être taxés dans le cadre des plans de réforme fiscale du pays, a indiqué Kong Jingyuan, directeur général du département de réforme globale du système économique de la Commission nationale pour le développement et la réforme.

M. Kong a fait ces remarques en répondant aux questions sur une directive relative aux tâches principales pour approfondir les réformes économiques en 2013. Cette directive a été publiée sur le site Web du gouvernement central, vendredi.

Dans cette dernière, la Commission s'engage à « modifier correctement le taux et la portée des taxes à la consommation ». Selon M. Kong, les changements seront effectués à la fois pour ce qui concerne les taux et les structures.

En prenant en compte les niveaux croissants du revenu national, certains produits qui étaient considérés comme des marchandises de luxe sont maintenant perçus comme des nécessités quotidiennes et ne seront pas taxés comme des produits de luxe, a-t-il dit.

De plus, a-t-il ajouté, certains produits qui sont devenus plus courants ces dernières années, notamment les voitures et les yachts de luxe, feront l'objet de taxes sur les produits de luxe.

Des taxes à la consommation plus élevées seront également prélevées sur les « produits très polluants et trop énergivores », selon la directive.

Un rapport publié précédemment par la Radio nationale de Chine avait indiqué qu'une taxe supplémentaire de 20 % serait imposée sur les voitures dont le prix est supérieur à 1,7 million de yuans (277 440 $). Le rapport a cité une source anonyme de l'Association des fabricants automobiles de Chine.

Le marché chinois des produits de luxe devrait se développer à un taux de 20 % cette année, le plus élevé dans le monde, et représenter plus du quart des ventes mondiales de produits de luxe, selon un rapport récent de la Deutsche Bank AG. Les économistes de la banque croient qu'en dépit des nombreux mois de stagnation des divers indices économiques en Chine, les perspectives demeurent positives pour le deuxième semestre.

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