L'agence britannique de sécurité
alimentaire, la Food Standards Agency (FSA), a publié un rapport
jeudi confirmant la présence de phénylbutazone (bute) dans les
carcasses de chevaux en Grande-Bretagne susceptibles d'être entrés
dans la chaîne alimentaire. Cependant, le taux de ce médicament
dans la viande de cheval ne représente qu'un "risque très bas" pour
la santé humaine, selon les experts.
D'après le rapport, les tests les
plus récents de la FSA sur la présence de bute ont été menés sur
206 carcasses de chevaux abattus entre le 30 janvier et le 7
février. Sur ces 206 carcasses, 8 ont été testées positives au
médicament. Six sur huit ont été envoyées en France et sont
susceptibles d'être entrées dans la chaîne alimentaire. Les deux
autres ont été éliminées selon les règles de l'UE.
La FSA a informé qu'elle
rassemblait des informations sur les six carcasses envoyées en
France, et qu'elle allait travailler avec les autorités françaises
pour les tracer.
Depuis la fin du mois de janvier,
la FSA teste toutes les carcasses, et depuis cette semaine, un
système a été mis en place pour faire en sorte que seules les
carcasses de chevaux abattus en Grande-Bretagne testées
négativement au bute ne puissent entrer dans la chaîne
alimentaire.
Le phénylbutazone est interdit dans
la chaîne alimentaire. Cependant, selon Dame Sally Davies,
directrice médicale au département de la Santé, la viande de cheval
contenant du bute ne représente qu'un "risque très faible" pour la
santé humaine. Fi
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