L'Administration municipale de la
sécurité alimentaire de Shanghai a annoncé mercredi qu'elle testait
actuellement des échantillons de poulet fournis à la chaîne de
fast-food KFC, au coeur d'un scandale portant sur l'utilisation
excessive d'antibiotiques et autres médicaments sur des
poulets.
L'Administration des aliments et
des médicaments de Shanghai a indiqué que les résultats des tests
seraient publiés jeudi.
D'après un rapport de la Télévision
centrale de Chine, certains élevages de volailles dans la province
du Shandong (est) auraient donné aux poulets des doses excessives
d'antibiotiques, dont l'amantadine et la ribavirine, afin de faire
survivre les poulets dans les élevages encombrés.
Ce rapport a attisé les
préoccupations du public sur la sécurité sanitaire des poulets
utilisés par la chaîne KFC, qui a plus de 300 succursales à
Shanghai, et dont l'approvisionnement se fait en grande partie
auprès d'élevages du Shandong.
L'Administration des aliments et
des médicaments de Shanghai a déclaré qu'elle avait prélevé 32
échantillons de poulet dans un centre de logistiques de Yum Brands
Inc., maison mère de KFC, à Shanghai.
D'après une enquête de
l'administration, les enregistrements d'achats du centre montrent
que le Groupe Liuhe du Shandong était un fournisseur de KFC, bien
que ce dernier a cessé ses achats auprès du groupe depuis le mois
de mai.
KFC a expliqué mardi qu'il avait
cessé d'acheter des poulets au Groupe de Liuhe en août et qu'il
avait appliqué ses propres critères pour tester les résidus de
médicaments dans la viande de poulet et qu'il examinait les
enregistrements annuels d'élevage et d'utilisation de médicaments
de leurs fournisseurs.
En Chine, les règlements sur
l'élevage des volailles stipulent qu'il est interdit d'utiliser des
médicaments sur les poulets qui seront abattus dans la semaine.
Cependant, des éleveurs au Shandong
ont raconté à des journalistes que leurs poulets mourraient en deux
jours sans antibiotiques dans les élevages encombrés. F
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