Il y a quelques jours, la nationalisation illégale de deux îles de l'archipel Diaoyu annoncée par le gouvernement japonais a causé le plus grand refroidissement entre la Chine et le Japon depuis l'établissement de leurs relations diplomatiques dans les années 60. Le comportement décevant de la part du gouvernement japonais a violé les intérêts nationaux de la Chine, a blessé les sentiments du peuple chinois, et a entrainé un impact négatif sur la relation économique et commerciale entre la Chine et le Japon.
Depuis la réforme et l'ouverture de la Chine, les échanges économiques entre les deux pays sont devenus très fréquents. Le Japon est désormais l'un des principaux pays d'origine des investissements étrangers en Chine. Contrairement à la baisse des investissements européens et américains en Chine, les investissements japonais sont toujours en pleine croissance. Selon les statistiques, en 2011, un total de 2 487 entreprises non manufacturières s'est installé en Chine, représentant 24,4 % des entreprises japonaises non manufacturières dans le monde entier. Les relations économiques et commerciales entre la Chine et le Japon sont très proches.
Dans le même temps, la dépendance économique du Japon envers la Chine est de plus en plus forte. Depuis 2007, la Chine est le premier partenaire commercial du Japon. Selon les statistiques publiées par l'Organisation du commerce extérieur du Japon (JETRO), en 2011, le volume du commerce sino-japonais a atteint 344,9 millions de dollars, les importations japonaises s'élevaient à 183,4 milliards de dollars, les exportations vers la Chine étaient de 161,4 millions de dollars, représentant 20,6 % du volume des échanges commerciaux du Japon dans le monde. Cette tendance a poursuivi sa hausse cette année. Le Japon est un pays extrêmement dépendant des exportations.
Cependant, sa mauvaise décision concernant les îles Diaoyu a causé une incertitude sur les perspectives des relations économiques et commerciales entre la Chine et le Japon. Récemment, les ventes de produits japonais high-tech ont chuté sur le marché chinois, et l'industrie automobile n'a pas été épargnée par la crise, avec les grandes marques comme Honda, Toyota et Mazda enregistrant des ventes en baisse.
Le coup de froid qui frappe les produits japonais est principalement en rapport avec l'affaire des îles Diaoyu, et si le gouvernement japonais insiste sur le mauvais chemin en refusant les demandes raisonnables du gouvernement chinois, les relations économiques et commerciales subiront sans doute un impact négatif. |