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G20 : les économies émergentes s'efforcent d'éviter une grave récession

 

Le sommet 2011 du G20 aura lieu les 3 et 4 novembre à Cannes (France), et il va focaliser l'attention du grand public, d'autant que l'avenir de l'économie mondiale s'annonce sombre, en raison de l'évolution inquiétante de la crise de la dette souveraine en UE.

L'économie mondiale se situe à une nouvelle étape de la crise. Comme les politiques monétaires diffèrent de plus en plus entre les principales économies, ces dernières ont donc de plus en plus de difficultés à trouver un accord politique. Des analystes estiment que les économies émergentes risquent d'être prochainement compromises par la crise si cette dernière continue de s'aggraver, et que ces économies doivent prendre des mesures efficaces pour se protéger contre ces risques.

En règle générale, les économies émergentes se trouvent maintenant dans une situation relativement stable, sauf certains pays de l'Europe de l'Est. Mais tout comme ce qu'a indiqué un article paru dans « Les finances et la Chine », les économies émergentes ont du mal à se restructurer rapidement, et elles souffrent d'une demande intérieure toujours trop faible pour neutraliser les risques d'une longue récession dans les économies développées. De plus, par leur protectionnisme, ces dernières ont déjà beaucoup entravé l'exportation des économies émergentes, et donc leur croissance d'ensemble.

Par ailleurs, les économies émergentes courent des risques élevés de stagnation et de bulle financière, et ces risques représentent un gros défi au niveau macroéconomique. Ces derniers temps, des pays tels que l'Inde, le Brésil, la Russie ont enregistré une forte dépréciation de leurs devises, à l'issue d'une réévaluation continue. Par leur volonté accrue de se protéger contre les risques du dollar américain sur le marché financier international, les économies émergentes vont souffrir d'une pression grandissante sur la valeur de leurs devises et sur la stabilité de leur système monétaire et financier.

Des économies émergentes ont réagi pour sauvegarder leur croissance. L'économie indienne repose sur la demande intérieure. Depuis le début de cette année, l'indice du prix à la consommation (IPC) est passé de 8,23 %, en janvier, à 9,72 %, en septembre. Le 25 octobre, la Banque centrale indienne a dû augmenter de 25 points de base le taux d'intérêt directeur. Il s'agissait alors de la treizième augmentation du taux d'intérêt en Inde, ce qui manifeste une volonté ferme de réduire l'inflation.

La Chine et la Russie ont pris chacune des mesures pour contenir l'inflation, et elles ont procédé à des révisions minutieuses pour s'adapter à l'évolution de l'économie et sauvegarder leur croissance.

Pour contrecarrer une trop grande fluidité, en février et en avril 2011, la Russie a procédé à deux reprises à une augmentation de 25 points de base du taux d'intérêt, faisant ainsi passer le taux à 8,25 %. Par conséquent, le taux d'inflation est passé de 9,4 % en juin à 7,2 % en septembre.

En Chine, la croissance a subi un ralentissement au cours des trois premiers trimestres de cette année, mais au lieu de revenir à une politique monétaire contraignante, on a mieux ciblé la politique monétaire et on a accentué sa flexibilité et sa prévisibilité ; de plus, on a renforcé les soutiens financiers destinés aux PME en difficulté.

 

french.china.org.cn     2011/11/02

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