Suite au sommet du 23 octobre, les dirigeants des différents pays de l'Union européenne et de la zone euro se sont réunis de nouveau le 26 octobre à Bruxelles en Belgique pour continuer à discuter du projet de solution de la crise des dettes européennes. Il s'agit de la deuxième conférence au sommet tenue pendant 4 jours. A l'issue de dures consultations, les dirigeants européens sont parvenus enfin le 27 octobre à l'aube à arracher un accord sur la restructuration de la dette grecque, l'accroissement des capacités du fonds européen de stabilité financière, la recapitalisation des banques et le renforcement du contrôle financier, fournissant ainsi un projet de solution de la crise des dettes européennes, qui est actif, mais en même temps truffé de difficultés.
Selon l'accord adopté par les dirigeants de la zone euro, l'envergure de l'actuel mécanisme d'aide et de soutien, le Fonds européen de stabilité financière, passera de 440 milliards d'euros à 1 000 milliards d'euros susceptible de rassurer les marchés sur sa capacité à voler le cas échéant au secours de pays comme l'Italie ou l'Espagne. Quant à l'opération concrète, elle sera décidée par la réunion des ministres des finances de l'Union européenne et de la zone euro, qui se tiendra dans les jours à venir. Les dirigeants des Vingt-Sept ont aussi endossé sans changement le troisième volet de la réponse européenne, un plan de recapitalisation des banques européennes à hauteur de 100 milliards d'euros d'ici le 30 juin 2012. Avant la fin du mois de juin de 2012, le ratio adéquat du capital des principales banques européennes sera augmenté à 9%. Il prévoit de ramener la dette grecque de plus de 160% du PIB actuellement à 120% en 2020, un niveau jugé supportable par les autorités européennes. Pour ce faire, les pays de la zone euro mettront sur la table 130 milliards d'euros, sous forme de prêts, alors que les créanciers privés devront effacer quelque 100 milliards des 210 milliards d'euros de titres grecs qu'ils détiennent. Cette contribution volontaire équivaudra à un abandon de créance de 50%. En outre, les dirigeants de la zone euro exhortent l'Italie à renforcer son budget et à exécuter davantage des réformes économiques. Le sommet salue par ailleurs l'Espagne, le Portugal et l'Irlande pour leurs efforts déployés.
Comme le sommet du G-20 se tiendra sous peu, les différentes parties avaient nourri un espoir sur le présent sommet de l'Union européenne qui pourrait prendre une décision définitive et sortir un projet global de lutte contre la crise des dettes européennes, par lequel, on clarifie la direction et le chemin à prendre pour éviter la progression de la crise et promouvoire la reprise et la stabilité de l'économie mondiale. Les différentes parties du présent sommet de l'UE ont beaucoup travaillé, et cela apportera la confiance au marché et ajoutera une force à la communauté internationale dans la lutte contre la crise économique.
La situéation économique européenne devient complexe depuis l'éclatement de la crise des dettes européennes. La crise de dettes souveraines, qui a commencé en Grèce, s'est déjà étendue en Espagne, en Italie et dans d'autres pays, et dans certains pays concernés, la situation économique est difficile à améliorer. Surtout en Grèce, l'état financier chaque jour détérioré a besoin d'une aide des pays de l'UE. Mais, dans la situation où le trou de dettes des pays aidés devient de plus en plus grand et où leur capacité de réparation économique et de remboursement de dettes reste toujours faible, le mode et l'intensité des secours de l'UE deviennent un grand problème contesté pour les pays de la zone euro et même pour les pays de l'Union européenne.
Heureusement, les pays de l'Union européenne ont déjà abouti à un consensus : il faut organiser sans aucune hésitation et avec le maximum des efforts le plan de secours. Tout comme l'indique la Chancelière allemande Mme Angela Merkel, porter secours à la Grèce, c'est pourter secours à l'euro, c'est porter secours à l'Union européenne. |