Le 26 juillet, Zhu Min, ancien vice-gouverneur de la Banque populaire de Chine (la banque centrale chinoise) et conseiller spécial de l'ancien directeur général du FMI, est entré en fonction comme directeur général adjoint du Fonds. Il s'agit du premier haut responsable de nationalité chinoise dans l'institution. De grands espoirs du public chinois et des pays émergents sont placés dans cette promotion.

Selon les analyses, Zhu Min représente les voix et l'image des pays émergents, il a un statut double : savant et banquier.

D'après Ba Shusong, directeur adjoint de l'Institut des finances du Centre de recherche du Conseil des Affaires d'État sur le développement, la fonction de Zhu Min à ce poste est que « le canal se forme, dès que l'eau arrive ». « Les pays en voie de développement ont beaucoup contribué à la sortie de la crise mondiale, la nomination de Zhu Min reflète aussi le fait que les organisations internationales financières respectent plus les voix des pays émergents ».

L'École internationale de commerce Chine-Europe (CEIBS) a publié une lettre de félicitations à l'attention de M. Zhu. Le directeur de l'établissement Zhu Xiaoming écrit dans la lettre que « Zhu Min est qualifié dans la gestion des administrations financières, qui a contribué à la bonne opération de la macroéconomie chinoise et au développement sain du secteur financier en Chine. Après sa prise de fonction au FMI, je suis convaincu qu'il va contribuer à la stabilité du système financier et à la prospérité économique mondiale ».

Wei Liang, chercheur assistant de l'Institut de l'économie mondiale de Chine, estime qu'« en tant que représentant des pays émergents, Zhu Min va promouvoir la réforme du système monétaire international, mais en raison des difficultés d'application de ces mesures, il faut coordonner différentes actions. Il porte donc une lourde responsabilité ».