Jean-Pierre Raffarin, ancien premier ministre français, prononce un discours lors de l'ouverture du XVIIe colloque économique franco-chinois.
Organisé conjointement par le CCPIT ( China Council for the Promotion of International Trade ), le Centre de recherche du développement du Conseil des affaires d'Eat et le Comité France- Chine, le XVIIe colloque économique franco-chinois s'est déroulé ce matin dans l'hôtel Sofitel de Beijing. L'évènement, dont le thème est « Croissance durable et nouvelle consommation », propose de croiser les regards sur les nouvelles opportunités et les défis auxquels font face les entreprises françaises et chinoises.
Selon l'ancien premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, le colloque est organisé à un moment où la Chine et la France sont en grande forme, marquées par la confiance, la vision commune et les projets partagés. « Dans ce monde où certains s'inquiètent de la montée en puissance de la Chine, la France n'a pas peur. Entre la peur et l'amitié, la France a choisi l'amitié et cela est la voie choisie par la France depuis 1964 avec le Général de Gaulle. Cette amitié est fondée sur un regard commun pour l'avenir ». Les deux pays sont en train de transformer leur croissance économique et retiennent les mêmes axes stratégiques. « Nous voulons rassurer les peuples pour qu'ils moins inquiets pour l'avenir, s'engageant ainsi davantage dans la croissance par la consommation intérieure. Nous préférons l'ouverture au protectionnisme. Le protectionnisme n'est pas la bonne réponse à l'émergence des marchés. Je crois que l'ouverture est le véritable levier du développement », a déclaré l'ancien premier ministre français lors de l'ouverture du colloque.
Le XVIIe colloque économique franco-chinois
Jean-Pascal Tricoire, president du Comité France-Chine, a évoqué le contexte dans lequel le thème a été choisi. Selon lui, le thème « Croissance durable et nouvelle consommation » correspond à l'une des idées principales du 12e plan quinquennal chinois, qui met l'accent sur le développement des nouvelles technologies informatiques, les nouvelles énergies ainsi que la biotechnologie. « Avec nos expériences, nous les entreprises françaises avons une vive volonté de contribuer à ce plan grandiose », a-t-il souligné.
En 2010, le volume commercial bilatéral a atteint 44,8 milliards de dollars, affichant une croissance de 30 % par rapport à l'année précédente. Les entreprises françaises ont investi dans plus de 4 000 projets en Chine, pour un montant total d'environ 10 milliards de dollars. « En plus des domaines traditionnels tels que l'énergie nucléaire, l'aéronautique et le chemin de fer, nous devons maintenant élargir nos coopérations vers de nouveaux secteurs, notamment les finances, la protection environnementale, les services ainsi que l'énergie propre », a déclaré Zhou Tienong, vice-président du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale de Chine.
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