Les fonds nécessaires à la construction des lignes ferroviaires à grande vitesse sont tout à fait garantis. Ils ne devraient pas provoquer une crise de dettes. Au lieu de ruiner l'économie, la construction des trains à gv pourrait devenir un moteur de croissance économique.

Yu Bangli, économiste en chef du ministère chinois des Chemins de fer, a fait ces remarques, en réponse à une question de savoir si le développement par la Chine des lignes ferroviaires à gv est susceptible de ruiner l'économie chinoise.

Le développement des trains à gv a injecté une nouvelle force dynamique dans l'économie chinoise. En apportant la commodité et élevant la rentabilité de l'économie urbaine, les trains à gv ont permis la circulation à large échelle des ressources humaines, de la technologie et de fonds, a-t-il expliqué.

Sheng Guangzu, ministre chinois des Chemins de fer, a dit au cours d'une séance de la 4e session de la 11e Assemblée populaire nationale (parlement chinois) déjà close pendant la deuxième décade du mois de mars que « pour développer les chemins de fer, il est normal de s'endetter. A l'heure actuelle, les dettes sont encadreés. La population peut en être assurée ».

Selon le ministre, à la fin de 2010, les actifs des entreprises des chemins de fer ont totalisé 3 300 milliards de yuans (environ 500 milliards de dollars) et les dettes étaient de 1 800 milliards de yuans (environ 273 milliards de dollars). Le taux d'endettement était de 56%. Ce pourcentage est relativement faible par rapport aux autres entreprises industrielles.