Selon un reportage de la Voie de l'économie, l'affaire des étiquettes mensongères de certains supermarchés Carrefour a attiré l'attention de la Commission d'État du développement et de la réforme. Le fait vérifié confirme que certains supermarchés Carrefour de quelques villes ont effectivement commis des actes de tricherie sur les prix. Actuellement, la Commission d'État du développement et de la réforme a sommé les départements locaux des prix de régler cette affaire en vertu de la loi, de confisquer les recettes illégalement obtenues et d'infliger à ces détaillants une pénalité cinq fois supérieure à leurs recettes illégalement touchées. Si ces recettes sont incalculables, il faudra leur infliger une pénalité maximum de 500 000 yuans.
Selon le département du contrôle des prix de la Commission d'État du développement et de la réforme, dans certaines villes, une partie des supermarchés Carrefour a triché sur les prix, en indiquant sur l'étiquette un montant plus bas que le prix à payer en caisse. Ils ont manqué à leurs engagements concernant les prix, et commis des actes de tricherie.
Par exemple, dans le Carrefour de Xinmin, à Changchun, un assortiment de sous-vêtements de marque « Seven Wolfs » se vend au prix promotionnel de 50,7 yuans, contre un prix originel de 169 yuans. En réalité, le prix de vente initial n'était que 119 yuans. Ce phénomène de prix fictif de vente est apparu également dans le Carrefour de Lianyang à Shanghai, celui de Dazhijie à Harbin, ainsi que dans le supermarché Wal-Mart de Zhongzhijie à Shenyang, et celui de Chaoyang à Nanning.
Dans le Carrefour de Nanxiang à Shanghai, une théière se vend à 36,8 yuans sur l'étiquette, mais le prix à payer à la caisse est de 49 yuans. Le prix d'une théière de « bon augure » sur l'étiquette est de 36,9 yuans, mais le prix à payer est en réalité de 66 yuans. Le fait d'attirer les clients par un prix bas, mais de faire payer plus cher a également été observé dans le Carrefour de Shijicheng à Kunming, le supermarché Hanfu de la place Hongshan à Wuhan, ainsi que le supermarché Wal-Mart de Beicheng Tianjie à Chongqing, et dans les Carrefours de la place Furong et de Shaoshanlu à Changsha.
Un autre acte de tricherie sur le prix commis par une partie des supermarchés Carrefour de certaines villes est de manquer aux engagements. Par exemple, dans le Carrefour de Baiyun à Kunming, un paquet de thé Pu'er se vend à e 60 yuans sur l'affiche, mais le prix à payer à la casse est de 120 yuans. Ce phénomène est apparu également dans le Carrefour de Zhangjiang à Shanghai, celui du stade He Long à Changsha, et celui de Huizhan à Harbin.
En outre, dans certaines villes, Carrefour attire les consommateurs par ruse. Par exemple dans le Carrefour de Shijicheng à Kunming, le calamar séché en filaments se vend 138 yuans le sac. L'étiquette, cependant, affiche « 13 » en gros caractères, avec en dessous « 0,8 » en petits caractères. Ceci laisse penser les consommateurs que le prix de vente d'un sac de calmar est de 13,8 yuans. Dans ce même supermarché, un paquet de jambon de 2 kg coûte 168 yuans, mais sur l'étiquette, le prix en gros caractères est de « 16 », avec en dessous « 8,0 » en petits caractères, induisant en erreur les consommateurs.
La Commission d'Etat du développement et de la réforme souligne que les actes cités en haut impliquent des tricheries sur le prix, violant la « Loi sur les prix » et lésant les doits et les intérêts des consommateurs. Actuellement, la Commission d'État du développement et de la réforme a sommé les départements locaux des prix de régler cette affaire en vertu de la loi, de confisquer les recettes illégalement obtenues et d'infliger à ces détaillants une pénalité cinq fois supérieure à leurs recettes illégalement touchées. Si ces recettes sont incalculables, il faudra leur infliger une pénalité maximum de 500 000 yuans.
La Commission d'État du développement et de la réforme demande à tous les détaillants du pays, y compris aux supermarchés et aux grands magasins, d'examiner leur comportement pour voir si le prix sur l'étiquette est conforme à celui à payer à la caisse. Si le prix de vente promotionnelle est réel, il faut corriger immédiatement les erreurs et rendre le trop reçu au consommateur. Les départements locaux des prix de divers échelons doivent renforcer le contrôle des prix sur le marché, notamment pendant la période de la Fête du Printemps. Ils doivent aussi révéler et pénaliser la tricherie sur le prix, et l'acte de ne pas mettre le prix sur l'article, assainir l'environnement du marché de la consommation et créer une atmosphère joyeuse de fête. Il faut pénaliser plus sévèrement les récidivistes. Pour les cas graves ayant une influence néfaste, il faut, outre la pénalisation économique, sommer les détaillants de fermer leurs entreprises et cesser leurs activités pour mettre leur entreprise en ordre, ou proposer au département concerné de retirer leur permis d'exploitation.
La Commission d'Etat du développement et de la réforme rappelle aux consommateurs que pendant la période de la Fête du Printemps, ils doivent voir vérifier le prix de l'article sur l'étiquette et le prix de vente promotionnelle, et garder le ticket après paiement afin de comparer le prix de vente promotionnelle sur l'affiche et le prix sur l'étiquette au prix à payer à la caisse. En cas de tricherie sur le prix, téléphonez au 12358 sans tarder pour entrer en relation avec le département des prix pour demander une enquête. |