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Investir en France avec succès nécessite une communication efficace (1)

I. Le cas de l'entreprise Plysorol de Lisieux

En mars 2009, le groupe chinois Sincerity Bois et la société d'import-export Longsheng du Shandong ont investi en commun dans l'usine Plysorol de Lisieux, une société française en état de faillite, afin de créer une filiale en France et, à partir de là, poursuivre l'exploitation du marché européen du contreplaqué.

Cependant, après la prise de contrôle de l'entreprise, les Chinois se sont rapidement retrouvés bloqués par des conflits de plus en plus compliqués avec les employés locaux dans la réorganisation des affaires. Par exemple, le syndicat de Plysorol de Lisieux a fermement rejeté l'installation de caméras de surveillance et de pointeuses à l'entrée de l'usine.

Les représentants locaux se méfient en effet de la stratégie et des méthodes chinoises de gestion. Les médias locaux reprochent quant à eux aux investisseurs chinois de ne pas avoir validé les engagements du contrat d'acquisition, tels que le respect des conditions d'exploitation des bois en Afrique pour son développement à long terme, ainsi que les droits et intérêts des employés locaux.

Depuis février 2010, la situation ne s'est guère améliorée. L'entreprise s'est encore retrouvée paralysée à cause des grèves. Le 26 mars, les employés ont de nouveau demandé au tribunal la mise en faillite de l'entreprise et le changement de son propriétaire.

« Nous avons déposé un plan révisé pour le développement en continu de l'entreprise. Mais il faut attendre jusqu'au 16 juin pour savoir comment le gouvernement et le tribunal de commerce ont jugé ce plan », explique Zhang Guohua, directeur chinois de l'entreprise. « L'important est de retrouver une situation normale et la bonne gestion de l'entreprise. »

Selon des analystes, la situation de Sincerity Bois n'est pas rare pour une entreprise chinoise à l'étranger. Il s'agit même d'un cas typique parmi la centaine d'entreprises chinoises en France.

Avant cela, le groupe TCL avait déjà tenté de se développer en France par l'acquisition de la branche téléviseur du groupe Thomson, mais s'était finalement retiré du marché français à cause des nombreuses difficultés rencontrées dans la gestion des affaires.

Le gouvernement français n'épargne aucun effort pour encourager les investisseurs chinois à s'installer en France, mais ces derniers doivent bien se rendre compte des obstacles souvent pénibles et des risques liés à la crise des dettes en Europe.

 

à suivre...

french.china.org.cn     2010/06/09

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