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Céder une partie des obligations publiques américaines est un choix pertinent pour la Chine

En décembre 2009, le Japon a acquis 11,5 milliards d'obligations publiques américaines, devenant ainsi le plus grand pays créancier des États-Unis. En même temps, la Chine a réduit ses obligations publiques américaines à 755,4 milliards d'USD par une cession de 34,2 milliards d'USD, repassant au deuxième rang. Il s'agit également du deuxième mois consécutif que la Chine cède des obligations publiques américaines.

Le volume d'obligations publiques américaines que doit posséder la Chine fait depuis un certain temps l'objet d'un débat dans le pays. Des analystes estiment pourtant que la Chine doit faire ses choix à partir de ses propres connaissances sur la situation économique globale.

D'un point de vue de la sécurité d'investissement, on peut dire qu'à l'époque actuelle, les obligations publiques américaines constituent toujours un outil d'investissement sûr dans le monde entier. Par ailleurs, le taux d'intérêt de l'obligation publique américaine demeure stable depuis mi 2009, lorsqu'il a grimpé à un niveau relativement haut. Il semble donc qu'il vaille mieux maintenir, sinon élargir, la taille des avoirs en obligations publiques américaines.

Cependant, l'évolution de la valeur de l'USD présente une tendance en baisse. Si la dépréciation de l'USD dépasse l'intérêt de l'obligation publique américaine, les réserves en devises des pays créanciers des États-Unis courent le risque de voir leurs valeurs déprécier. De ce point de vue, on peut dire qu'il s'agit d'un choix pertinent pour la Chine de céder une partie de ses obligations publiques américaines. En fin de compte, ce sont les opérateurs qui ont le plein droit d'acquérir ou de céder les valeurs pour réaliser la plus haute rentabilité, et ils ne sont pas obligés de suivre les avis des autres.

On pourrait également citer d'autres éléments, politiques par exemple, susceptibles d'exercer des influences sur ces opérations, tels que la vente d'armes à Taïwan par des sociétés américaines, la rencontre entre le président Barack Obama et le dalaï-lama, ou bien encore les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. Cependant, les analyses économiques doivent plutôt porter sur les principes économiques. On peut donc conclure que la cession d'une partie des obligations publiques américaines correspond aux intérêts des réserves chinoises en devises, qu'ils soient mesurés à partir de la diversification des devises en réserve, de la rentabilité des investissements en devises, ou de la dépréciation continue de l'USD.

De plus, les pressions de l'administration Obama pour la réévaluation du RMB ont également justifié l'opération de la Chine, d'autant que la réévaluation du RMB signifie la dépréciation de l'USD, qui toucherait le plus la Chine en raison de son énorme réserve en USD.

french.china.org.cn     2010/02/21

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