« Il est nécessaire de procéder à des ajustements de la politique commerciale extérieure de la Chine », analyse Zhang Yansheng, directeur de l'Institut de la recherche sur l'économie extérieure relevant de la Commission nationale du développement et de la réforme

Selon M. Zhang, la situation actuelle du commerce extérieur de la Chine n'est plus aussi optimiste qu'auparavant, ce qui place les entreprises chinoises face à deux défis majeurs : la pénurie des commandes et le protectionnisme.

Afin de faire face à ces défis, il est nécessaire pour la Chine de procéder à des ajustements de sa politique commerciale extérieure. En effet, il faut utiliser de multiples moyens pour répondre au protectionnisme des pays étrangers contre la Chine.

Premièrement, l'ajustement du remboursement de la taxe d'exportation. Le taux de remboursement de la taxe d'exportation a augmenté à sept reprises. Ces augmentations jouent un rôle important pour stabiliser le commerce extérieur, mais également mènent à un nouveau cycle de compétition, qui rend le délai des commandes des entreprises d'exportation de plus en plus court. L'effet des commandes incertaines et à court terme est défavorable. Par conséquent, il n'est pas nécessaire de prendre de nouvelles mesures politiques concernant le remboursement de la taxe d'exportation.

Deuxièmement, la stabilité du taux de change du renminbi. En pleine période de reprise des importations et des exportations, la stabilité du taux de change du renminbi est importante pour les entreprises de commerce extérieur. La revalorisation du renminbi n'apporte que des difficultés pour ces entreprises.

Troisièmement, la transition du commerce d'assemblage. À l'heure actuelle, on compte moins de 100 millions de mains-d'œuvre en trop dans les régions rurales. Le commerce d'assemblage devrait prendre, le plus tôt possible, des mesures pour procéder à une transition.

Dans la prochaine étape du commerce extérieur de la Chine, il faut s'efforcer de développer le commerce des pièces et élargir les marchés émergents ainsi que les échanges dans la région de l'Asie de l'Est pour coordonner la concentration régionale du renminbi et l'ajustement de la structure extérieure des finances.