Accueil Actualité
Editions spéciales
Photos-Vidéos
Services
Vous
ECONOMIE
[Favoris] [Imprimer] [Envoyer] [Commenter] [Corriger] [Caractère:A A A]
Carrefour enquête sur les appels au boycott

Le géant français de la redistribution Carrefour a lancé des recherches portant sur la campagne internet encourageant les clients chinois à boycotter ses magasins.

Dans un sondage en ligne du portail internet Netease.com, 95% des 43 000 sondés ont répondu qu'ils étaient favorables au boycott.

Les utilisateurs du site de discussion QQ.com ont également lancé un appel au boycott de Carrefour, Louis Vuiton et les enseignes Body Shop en protestation à la perturbation du relais de la torche à Paris.

Li Jing, responsable des relations publiques pour Carrefour à Shanghai, a dit que le distributeur avait entamé une enquête sur les appels au boycott.

Le 7 avril, le relais de la torche olympique a été perturbé plusieurs fois. La plus remarquable était celle où les supporters de "l'indépendance du Tibet" ont essayé de prendre la flamme à la porteuse de la torche en chaise roulante Jin Jing.

Cependant, tout le monde n'est pas d'accord sur internet avec l'idée de boycott.

Certains disent que la plupart des employés de Carrefour en Chine sont Chinois, et seraient donc touchés par l'action. D'autres ont rétorqué que le boycott ne toucheraient aucunement les supporters de "l'indépendance du Tibet".

Bai Yansong, un présentateur à la chaîne de télé China Central Television (CCTV) a déclaré qu'il était opposé au boycott.

Carrefour vend des milliers de produits fabriqué en Chine par des millions de travailleurs chinois, a-t-il dit.

"S'il y avait de tels boycotts, se sont les intérêts du peuple chinois qui seront affectés", a-t-il prévenu.

Carrefour a publié une déclaration sur son site web ce 16 avril disant que la compagnie n'a rien fait et ne fera rien qui pourrait heurter les sentiments des Chinois.

Il a dit que les allégations comme quoi Carrefour soutenait les organisations politiques illégales étaient totalement fausses et sans preuves, ajoutant que la compagnie se réservait le droit d'entreprendre une action en justice envers toute personne ou organisation qui créait ou répandait de telles rumeurs.

Le 17 avril, LVMH, un des principaux actionnaires de Carrefour, a dit que les accusations faites sur internet comme quoi le groupe finançait les "forces pour l'indépendance pro-Tibet" étaient "complètement sans fondement".

Dans une interview avec le quotidien français Le Figaro, Bernard Arnault, directeur général de LVMH a dit que sa compagnie ne soutenait pas financièrement le Dalai Lama.

Peopledaily     2008/04/18

[Favoris] [Imprimer] [Envoyer] [Commenter] [Corriger] [Caractère:A A A]
Liens connexes

Retournez en haut de la page