Le chef d'une organisation népalaise sur les échanges culturels s'est dit témoin du rapide développement au Tibet et a affirmé des efforts concertés du gouvernement chinois pour protéger la culture tibétaine.
Lors d'une interview accordée récemment à l'agence Xinhua, Dipak Sarkar, président du Réseau culturel mondial et du Centre d'informations sur la Chine, a rappelé sa première visite à Lhassa, chef-lieu de la région autonome du Tibet de Chine en 1986, où un voyage de moins de 1.000 km lui coûtait deux jours et demi.
Les routes et les services de transport de Xigaze à Lhassa étaient peu satisfaisants, a estimé M. Sarkar.
A l'issue de cette visite, il a écrit un livre incluant de nombreuses photos noir et blanc décrivant le Tibet d'alors.
M. Sarkar a indiqué qu'il était témoin de grands changements au Tibet du fait qu'il se rend dans la région tous les deux ou trois ans depuis lors.
En 1998, il a été surpris par les changements au Tibet, où les Tibétains portaient des vêtements colorés avec un sourire heureux sur leur visage.
La sitation actuelle est largement différente de celle du passé d'autant qu'un chemin de fer facilite bien la circulation au Tibet, a affirmé M. Sarkar.
Dipak Sarkar, un professionnel engagé dans les échanges culturels depuis presque 30 ans, a noté qu'il est profondément ému par le soutien et l'assistance accordés à la culture tibétaine par les autorités chinoises à tous niveaux.
Le Tibet dispose d'une tradition culturelle profonde avec des uniques caractéristiques dans les domaines de la peinture, de la sculpture ainsi que d'autres formes d'art.
Le gouvernement chinois s'efforce d'investir beaucoup dans la succession et le développement de la culture régionale avec ses propres caractéristiques nationales, a précisé M. Sarkar, ajoutant que divers livres sur le buddisme tibétain sont renouvelés et republiés sans cesse.
Les faits prouvent que le gouvenement chinois prête une grande attention à la protection de la culture et de la liberté des religions, et manifeste du respect aux coutumes des minorités ethniques, a-t-il réitéré.
M. Sarkar s'est dit convaincu que les émeutes du 14 mars à Lhassa ont été manipulées par une poignée de personnes incitée par les forces sécessionnistes à l'étranger et vont à l'encontre de la volonté de la plupart des Tibétains.
Les émeutes ont pour but de saboter l'unification pacifique de la Chine, a-t-il estimé, ajoutant que personne ne pourra tolérer une telle brutalité entraînant la mort d'innocents. M. Sarkar a souligné que le Tibet est une partie inaliénable du territoire chinois, ce qui est un fait que personne ne peut nier.
Ces derniers années, le Réseau culturel mondial et le Centre d'informations sur la Chine, organisait presque chaque année des expositions sur la Chine en matière d'art, de photographie et de livres.
Un grand nombre de Népalais souhaitent que cette organisation culturelle tienne des expositions artistiques de toute forme sur le Tibet, a évoqué M. Sarkar, notant que la population népalaise est pleine de sollicitude envers la région autonome du Tibet de Chine et espère que la terre sacrée restera pacifique et sous d'heureux auspices pour toujours. |