Les autorités allemandes se sont
engagées lundi à mettre en place des contrôles plus strictes sur
les produits alimentaires et des sanctions plus sévères sur les
infractions aux législations sur les produits alimentaire et leur
étiquetage, dans le contexte du scandale de la viande cheval
retrouvée dans des produits alimentaires.
"Les autorités fédérales et celles des États fédérés sont toutes
d'accord sur la marche à suivre désormais, et nous voulons agir de
manière solidaire", a déclaré un porte-parole de la ministre de
l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Protection des
Consommateurs, Ilse Aigner, à l'issue d'une rencontre à Berlin
entre les ministres fédérale et régionaux de ce secteur.
Les ministres ont annoncé un plan en
10 points comprenant un renforcement des tests pour apaiser
les inquiétudes des consommateurs sur les risques que des tonnes de
produits contenant de la viande cheval puissent avoir atterri sur
les rayonnages des supermarchés.
Les responsables allemands
ont émis des suggestions comprenant l'introduction rapide de règles
sur l'étiquetage de produits à base de viande et l'indication
d'informations sur les élevages producteurs de la viande traitée
dans les emballages. Selon le magazine
Der Spiegel, au moins 359 722 emballages de nourriture ont été
importés et distribués dans toute l'Allemagne entre novembre et
février en provenance d'une fabrique au Luxembourg impliquée dans
le scandale de la viande cheval. Ce
scandale a éclaté récemment dans toute l'Europe lorsque de la
viande cheval a été retrouvée dans des produits alimentaires tels
que des hamburgers et des lasagnes, sous l'étiquetage frauduleux de
viande de boeuf. Jusqu'à présent, des
entreprises et abattoirs de plusieurs pays européens ont été
entraînés dans ce scandale, qui a éclaboussé entre autres la
France, les Pays-Bas, la Suisse, l'Allemagne, le Luxembourg, la
Bulgarie et la Norvège. Fin
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