Le Projet de gestion intégrée des
catastrophes et des terres (PGICT) du Togo, d'un coût d'environ 8,5
milliards de francs CFA pour quatre ans, a été lancé jeudi, à un
moment où le pays éprouve des besoins de financement des programmes
de reconstruction et de réhabilitation post-catastrophes estimés à
près de 20 milliards de francs CFA pour le compte de l'année 2010,
a appris vendredi l'agence Xinhua de source officielle.
La ministre de l'Environnement et
des Ressources forestières, Mme Dédé Ahoéfa Ekoué, fait état de
"projet stratégique d'envergure" qui permettra au Togo de réaliser
des grandes avancées en matière de gestion des catastrophes et des
terres.
Face à cette situation, le
gouvernement togolais a bénéficié de l'appui des partenaires au
développement à des mesures stratégiques et opérationnelles pour
une meilleure prévention et gestion des catastrophes
naturelles.
Au titre des mesures stratégiques,
le Togo a élaboré une stratégie nationale de gestion de
catastrophes, un plan d'organisation des secours d'urgence, des
plans national et régionaux de contingences, un plan d'actions
national pour l'adaptation au changement climatique, un programme
national d'investissement pour l'environnement et des ressources
naturelles qui intègre la gestion durable des terres et de
l'environnement en général.
Cependant, de grands travaux
d'assainissement dans les villes, la pose des épis sur le littoral,
le renforcement du reboisement et le renforcement des capacités des
acteurs de la plate-forme nationale pour la réduction des risques
de catastrophes sont cités au titre de mesures opérationnelles.
Le projet "Gestion intégrée des
catastrophes et des terres" (PGICT) vient "renforcer l'arsenal des
mesures nationales" orientées à limiter et gérer les risques et
impacts des catastrophes aux niveaux national et local, a-t-on
expliqué au niveau du ministère de l'Environnement.
Il soutiendra la restauration des
services d'écosystème qui permettront de réduire et d'atténuer les
inondations, en favorisant en outre les pratiques durables
d'agriculture et de foresterie dans les bassins pluviaux et la
réduction de l'érosion des sols.
Le projet "contribuera de manière
significative à l'adaptation de nos populations et des écosystèmes
à la vulnérabilité climatique et à lutter contre la pauvreté",
a-t-on souligné.
|