L' ensemble de musique de chambre
traditionnelle du Conservatoire de musique de Shanghai a donné
jeudi soir un concert au Centre culturel de Chine à Paris, dans le
cadre des festivités organisées par par le Service culturel de
l'Ambassade de Chine en France pour accueillir le nouvel An
lunaire.
Le ministre-conseiller chargé de la
culture de l'Ambassade de Chine en France, M. Lu Jun a prononcé
d'abord un discours chaleureux, pour exprimer ses meilleurs voeux
aux spectateurs français et chinois présents au concert. Selon lui,
les festivités pour fêter le Nouvel An chinois, sont une série
d'activités menée depuis onze ans par le ministère chinois de la
Culture dans le monde entier, afin de promouvoir les échanges
culturels entre la Chine et les autres pays. "La joie, l'harmonie,
le partage" constituent les valeurs fondamentales de ces
festivités.
Les élèves de cette institution
prestigieuse se sont produits dans un auditorium, où se sont
pressés des sinophiles de tout âge et de tout horizon, qui ont pu
apprécier un répertoire varié et pointu de pièces musicales en
majorité traditionnelles.
L' une des nouveautés du spectacle
a été l' inclusion de percussions dans le spectacle afin, comme l'
a souligné avec justesse l' un des organisateurs de l' évènement,
de "réveiller l' année du serpent", qui commence le 10 février
2013.
Les percussionnistes du
conservatoire de Shanghai ont ouvert le concert en jouant une pièce
pour gongs et tambours intitulée "Dragons déployés, Tigres
bondissants", aux tonalités résolument festives et à l' effet
revigorant réussi.
D'autres pièces ont succédé à cette
ouverture en percussions, permettant aux différents musiciens
présents, comme la joueuse de tympanon Niu Fanqiong, le flûtiste Tu
Huabing ou encore la luthiste Wu Yanjie, de déployer leurs talents,
devant un public conquis.
Un extrait de l' opéra-ballet Les
Indes galantes, écrit par le compositeur français du XVIIIe siècle
Jean-Philippe Rameau, a notamment été joué, pour le plus grand
plaisir des auditeurs et avec la participation notable du musicien
et percussionniste français Thierry Miroglio.
Bissé par les applaudissements du
public, l' ensemble est revenu sur scène jouer une œuvre de musique
instrumentale contemporaine cette fois-ci, à savoir une pièce de
Yann Tiersen.
Cette pièce, en guise de touche
finale, a ravi l' ensemble des spectateurs, qui comptaient aussi
bien des amateurs avertis que de jeunes étudiants en langue
chinoise, curieux d' en apprendre davantage sur la civilisation de
l' empire du Milieu. Fin
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