Un groupement d'entreprises de France envisage de mettre en place un réseau de transport ferré à l'intérieur de la capitale économique ivoirienne Abidjan.

Les représentants du groupement composé des entreprises Alstom, Bouygues et Systra ont été reçus en audience jeudi à Abidjan par le président Alassane Ouattara après une séance de travail avec le Premier ministre Daniel Kablan Duncan.

La séance de travail avec le Premier ministre a permis aux investisseurs français de "réfléchir sur une solution globale à la réalisation du projet à l'horizon 2020-2030", a indiqué le directeur adjoint Amérique latine-Afrique subsaharienne d'Alstom, Pascal Drouhaud.

Il s'agira de mettre en place un "système de réseau de transport ferré autour des axes nord-sud, est-ouest à l'intérieur d'Abidjan pour une meilleure qualité de vie de sa population qui a fortement augmenté ces dernières années", a ajouté le directeur adjoint du groupe Bouygues, Olivier Bonin.

"Les travaux commencent immédiatement, les premières réalisations commencent en début de l'année prochaine", a-t-il indiqué estimant le coût de la première phase à près d'un demi- milliard d'euros.

Selon M. Bonin, "ce projet devra occasionner plus d'efficacité dans l'offre du transport urbain, pour moins de consommation d' hydrocarbures et moins de pollution".

"Aujourd'hui, les transports en commun à Abidjan peuvent être améliorés, il y a un besoin énorme", a-t-il encore dit.

A Abidjan, une ville de près de six millions d'habitants, le problème du transport se pose avec acuité avec l'existence d'une seule société publique de transport en commun dépassée.

Pour les entreprises françaises soumissionnaires du projet, "il est absolument nécessaire de mettre en place un système efficace qui permette d'éviter le temps perdu aux heures de pointe". F