Le programme anti- corruption est
une partie importante des efforts élargis de bonne gouvernance,
alors que combattre la corruption continue et continuera de rester
une des priorités de la Banque mondiale, a déclaré mercredi à
Washington le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim.
"Quand la corruption est découverte
dans nos projets et activités, nous adoptons une tolérance zéro", a
déclaré M. Kim dans un discours prononcé lors d'un événement
organisé par le Centre pour les études stratégiques et
internationales (CESI), réservoir de pensée basé à Washington.
Les institutions publiques
fournissent des services cruciaux tels que la santé et l'éducation,
dont les pauvres dépendent particulièrement. La corruption
pervertit et nuit à toutes ses fonctions et représente donc une
entrave majeure au développement, a indiqué M. Kim.
Quand la corruption s'introduit
dans le secteur social, cela signifie qu'un hôpital est construit
sans équipements ou qu'une école est construite sans les salaires
adéquats pour les enseignants, a-t-il ajouté.
Les recherches menées par la Banque
mondiale et d'autres montrent qu'il y a une association négative
entre croissance et corruption et que cela coûte beaucoup aux
entreprises, a-t-il ajouté. Fi
|